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Le Matin : Après l’élimination, vous devez avoir des regrets sur le match contre l’Iran (les Lions de l’Atlas se sont inclinés, même avec 64% de possession de balle, ndlr), en plus d’une nouvelle défaite face au Portugal ?
Nabil Dirar : Aujourd'hui, c'était vraiment dur. On est déçu. Le football, c'est cruel. Je ne vais pas dire qu'on a fait un match parfait, parce qu'on a perdu. Quand vous jouez contre de grands joueurs, il ne leur faut pas 100 occasions pour marquer un but. Ils n’ont même pas eu une seule occasion et ils ont marqué. La vie continue. On est déçu pour les gens qui sont venus nous encourager. On est un peu triste. Il nous reste encore un match. On va le jouer pour le gagner et revenir au Maroc la tête haute.
Plus de regrets par rapport à ce match ou au premier face à l'Iran ?
C'est vrai, on a mal commencé contre l’Iran, peut-être qu’on ne les a pas assez respectés. On pensait vraiment qu'on allait gagner contre l'Iran. On ne peut pas revenir en arrière. On a fait des erreurs sur le premier match et au final elles nous ont coûté cher. Aujourd'hui, il fallait gagner contre une bonne équipe du Portugal, mais elle était solide défensivement.
Est-ce qu'il y avait faute ou pas faute sur Khalid Boutaïb ?
On a fait une réunion de deux heures sur le VAR. Je crois que le VAR n'est pas fait pour les petites équipes. C’est mon avis. Ils pouvaient au moins regarder encore la vidéo sur le pénalty sur Amrabat ou sur le but parce que Khalid Boutaïb a reçu un coup de Pepe par dernière. Je ne sais pas, en fin de compte, si ce VAR sert à quelque chose ou pas. Moi, je ne suis pas pour en tout cas.
Avez-vous un sentiment d'injustice ?
Sur le but oui. Mais après, c’est Cristiano Ronaldo qui fait un bon appel dans le dos des défenseurs, mais comme je l’ai dit, on ne peut pas revenir en arrière. Il nous reste encore un match et on va le jouer à fond pour sauver l’honneur.
Belhanda estime la prestation des Lions de l'Atlas «insuffisante»
En phase avec son coéquipier Dirar, Younès Belhanda a analysé le revers du Maroc face au Portugal. Pour le milieu de terrain du Galatasaray, «la défaite n'est pas cruelle», mais elle représente «la réalité du football. Quand tu ne marques pas, tu ne peux pas gagner.» Belhanda ne se cherche pas d’excuses pour expliquer l’élimination précoce des Lions de l’Atlas. «On a surtout des regrets par rapport au premier match. Si on l'avait gagné, on n’aurait pas abordé le second de la même manière. On a tout donné aujourd'hui, mais ça n'a pas suffi. Merci pour les supporters, certains parmi eux se sont déplacés du Maroc avec des revenus modestes. On les remercie tous.»
Propos recueillis à Moscou par A.I.
