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La salle couverte omnisports de Tanger abrite le 18 août la soirée de combats MMA «Brave 14», disputée pour la toute première fois en Afrique. Sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi, l’événement nommé «Brave 14» est organisé par la «Brave Combat Federation», qui entame les activités du deuxième semestre 2018 depuis Tanger. Au menu de la soirée, huit combats sont programmés. Tout d’abord, trois combats préliminaires opposeront les fighters de trois catégories de poids. Keith Lee, le frère cadet de Kevin Lee, qui évolue à l’UFC, affronte le Philippin Jeremy Pacatiw, dans le poids coq (-61 kg). En poids moyen, le Russe Artur Guseynov fait face à Tarek Suleiman, un Syrien basé en Thaïlande. Alors qu’en poids léger, le Néerlandais Djamil Chan se mesure au Mexicain Pato Martinez. Les six fighters font ainsi leurs premiers pas sous la houlette de la «Brave Combat Federation».
Les cinq combats inscrits dans la carte principale ne manquent pas de panache. Le combat principal opposera le Canadien Jeremy Kennedy à l’Italien Daniel Pilo, dans le poids plume. Kennedy, invaincu en 12 combats, part donc favori face à Pilo. Dans la foulée, Sidney Wheeler défie Abdoul Abdoulraguimov, lui aussi invaincu. Les autres combats fourniront également beaucoup de spectacles. Felipe Efrain affronte Arnold Quero, alors que le nouveau venu Velimurad Alkhasov sera opposé à Sean Santella en poids mouche. Enfin, ce sera au tour du champion du monde de sambo Ikram Aliskerov d’affronter Diego Gonzalez.
Le 16 août, une journée de rencontre avec les médias sera organisée dans un palace de la ville du Détroit, tandis que le 17 août sera réservé aux pesées. La soirée sera, quant à elle, diffusée dans le monde entier, à travers les chaines spécialisées telles «Combate» au Brésil ou «Fite TV» qui diffuse en Amérique du Nord et en Europe. Au Maroc, la soirée sera retransmise via la chaine satellitaire émiratie «Abu Dhabi Sports».
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Questions à Lucas Carrano, directeur de l’événement
«Brave 14 sera retransmis dans 110 pays à travers le monde»
Que veut dire «Brave Combat Federation» et quelles sont ses activités ?
Lucas Carrano : La Brave Combat Federation n’est pas à proprement parler une fédération sportive. Il s’agit d’un groupe de promotion de MMA (Mixed Martial Arts) qui organise et fait la promotion du MMA. Elle est née en 2016, sous l’impulsion de S.A.R. le Sheikh Khalid Bin Hamad Al Khalifa du Bahreïn et aspire à réunir le monde à travers le sport en général et le MMA en particulier. L’activité principale de «Brave» est d’organiser les combats à travers le monde entier.
La soirée de combats organisée à Tanger porte le nom «Brave 14». Parlez-nous un peu des événements précédents...
Tout a commencé le 23 septembre 2016, avec la première soirée «Brave», organisée à Bahreïn. Depuis, le pays a accueilli les deux premières éditions, puis nous sommes allés au Brésil, en Inde, aux Émirats arabes unis, au Kazakhstan, au Mexique, en Jordanie et en Indonésie, avant l’étape de Belfast en juin dernier. Ce sera donc le 14e «Brave» à Tanger. Rien qu’en 2018, nous avons organisé 5 soirées et nous comptons poursuivre jusqu’à atteindre le nombre de 12 soirées d’ici la fin de l’année. Nous avons organisé des événements sur tous les continents du monde et nous avions à cœur d’en organiser un
au Maroc.
Pourquoi donc ce choix du Maroc ?
Pour de multiples raisons. D’abord, les très bonnes relations que nous avons au Maroc. Nous sommes honorés d’avoir le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Mais nous devons également remercier la famille Azaitar, dont Ottman est un de nos fighters. Le Maroc représente un potentiel énorme pour nous, car c’est un pays africain, qui a des racines dans le Moyen-Orient et qui est, à la fois, aux portes de l’Europe et celles de l’Afrique. Il y a eu des événements organisés notamment en Afrique du Sud, mais avec la participation de quelques fighters exclusivement africains. Impossible de ne pas penser au Maroc, quand on veut organiser un événement d’une portée globale.
Quand vous parlez de portée globale, quels chiffres pouvez-vous avancer ?
Nous avons plusieurs partenariats avec des groupes médias dans le monde entier. Je peux citer le groupe Globo au Brésil et le groupe Abu Dhabi Sports dans la région MENA à titre d’exemple. Cependant, les canaux spécialisés en arts martiaux à travers le monde retransmettront la soirée. Nous serons donc retransmis dans plus de 110 pays, avec une capacité d’atteinte de 800.000 ménages, soit au total des millions de téléspectateurs dans le monde entier.
