Le Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières formellement adopté

Selon les procédures et méthodes de travail onusiennes, à 10 heures 20 minutes exactement, a été adopté, lundi 10 décembre à Marrakech, le document final de la Conférence intergouvernementale des Nations unies chargée d’adopter officiellement le Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières. Approuvé, sans aucune objection et donc à l’unanimité des 164 États prenant part à la Conférence, ce document a été baptisé «Pacte de Marrakech sur les migrations».
Aussitôt après, une salve d’applaudissements euphoriques a retenti dans la salle, alors les chefs des délégations présentes à cet événement onusien historique se congratulaient. La même unanimité a marqué l’élection du ministre marocain des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Nasser Bourita, en tant que président de la Conférence intergouvernementale chargée d’adopter le Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières. Cette élection a conféré à la participation marocaine une dimension plus distinguée, notamment après le Message Royal adressé aux participants dont lecture a été donnée le Chef du gouvernement, Saâd Eddine El Othmani (voir en page 2). D’ailleurs, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a souligné, dans une allocution prononcée à cette occasion, le rôle joué par le Maroc pour la réussite de ce rendez-vous onusien. «Je remercie le gouvernement et le peuple du Royaume du Maroc d’avoir accueilli cet importa nt rassemblement mondial et de nous avoir si chaleureusement accueillis dans ce centre de conférence. Je vous remercie tous de votre soutien au Pacte mondial pour une migration sûre, ordonnée et régulière», a-t-il déclaré. Le président de cette conférence intergouvernementale onusienne, Nasser Bourita, a par la suite pris en charge la conduite du déroulement de la Conférence intergouvernementale en passant en revue un par un les points à l’ordre du jour (neuf points), avant d’arriver au dixième relatif au débat général donnant successivement la parole aux chefs des délégations selon l’ordre de leur inscription (y compris la Chancelière allemande Angela Merkel, ainsi qu’une dizaine de Chefs d’État et de gouvernement). En effet, selon les données fournies par le porte-parole de la Conférence, le nombre des pays assistant à ce sommet a atteint 164, représentés au plus haut niveau, avec la présence de plus de 80 ministres.