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Les parlementaires appellent à l’adoption d'une stratégie nationale pour la réhabilitation des routes rurales

Le ministre de l'Équipement, du transport, de la logistique et de l'eau, Abdelkader Amara, a affirmé mardi dernier que «de grands efforts ont été déployés pour le désenclavement du monde rural, puisque le taux d'accessibilité est passé en 20 ans de 34 à 80 %». C’était dans le cadre d’un débat au Parlement sur le deuxième programme national des routes rurales.

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Les parlementaires appellent à la mise en place d'une stratégie nationale pour la réhabilitation et l'entretien des routes rurales qui engagerait toutes les parties. Présentant un rapport dans ce sens, mardi dernier à la Chambre des représentants, le groupe de travail thématique chargé de la contribution du deuxième programme national des routes rurales pour le désenclavement de la population rurale et les zones montagneuses au Maroc a souligné l'importance d'élaborer les études techniques nécessaires avant la mise en place de la conception préliminaire des projets routiers et de répartir les projets en fonction de la nature géographique des régions.
Recommandant la création de succursales régionales de la caisse pour le financement routier et la recherche d'une solution en vue d'associer financièrement les communes rurales pauvres dans des projets similaires, le nouveau rapport a mis en avant le rôle primordial de l'entretien routier dans la durabilité de l'impact économique et social des réalisations routières. Dans le même sens, le document appelle à l’adoption de solutions rapide pour entretenir les routes non classées, et ce à travers la mise en place d'un programme d'urgence relatif à la réhabilitation des routes réalisées dans le cadre du deuxième programme national des routes rurales.
Prenant la parole lors de cette séance parlementaire, le ministre de l'Équipement, du transport, de la logistique et de l'eau, Abdelkader Amara, a affirmé que «de grands efforts ont été déployés pour le désenclavement du monde rural, puisque le taux d'accessibilité est passé en 20 ans de 34 à 80%». Selon le responsable, le programme de réduction des disparités sociales et territoriales prévoit encore près de 22.000 km supplémentaires. En ce qui concerne l'avancement du deuxième programme national des routes rurales, le ministre a fait savoir que les routes dont les appels d'offres ont été lancés s'élèvent à 15.020 km, soit 96,6%, les routes réalisées à 13.438 km, soit 86,4%, et les routes ouvertes à la circulation 13.400 km, soit 86%.
S’agissant des futurs programmes de désenclavement des zones rurales et montagneuses, le rapport présenté devant les membres de la Chambre et les représentants a recommandé de revoir les critères de sélection des projets et de poursuivre les programmes similaires, quantitatifs et qualitatifs, pour procéder au désenclavement, selon une conception des droits de l'Homme et non financière et économique. Par ailleurs, le ministre en charge du secteur a annoncé le coup d'envoi pour la construction et l'aménagement de 560 km de routes pour un montant de 559 millions de DH. Il a également annoncé le début de réalisation des travaux de la chaussée, en deuxième phase, des routes déjà aménagées sur une longueur de 740 km pour une enveloppe budgétaire de 464 millions de DH.
Pour rappel, le rapport élaboré par le groupe de travail thématique à la Chambre des représentants relatif à la contribution du deuxième programme national des routes rurales a souligné l'existence de deux types de routes, à savoir les routes classées, dont l'entretien est sous la responsabilité de l'État, et d'autres non classées ou collectives dont la réhabilitation et l’entretien sont du ressort des collectivités territoriales concernées. Dans ce sens, les parlementaires ont affirmé que le gouvernement dote la première catégorie de route d'un important soutien financier et technique, alors que la deuxième catégorie reste sujette à négligence et détérioration, puisque les communes rurales concernées sont incapables de mobiliser les ressources nécessaires pour l'entretien, précise le rapport.

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