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Le Parti du progrès et du socialisme annonce la couleur à quelques semaines de son dixième congrès national

Le Parti du progrès et du socialisme a annoncé mardi lors d’une conférence de presse organisée à Rabat la tenue de son dixième congrès national, à Bouznika, les 11, 12 et 13 mai prochain. Ce congrès, qui aura lieu sur le thème «Un souffle démocratique nouveau», verra la participation de quelque 1.000 congressistes.

Le Parti du progrès et du socialisme annonce la couleur à quelques semaines de son dixième congrès national

Le Parti du progrès et du socialisme (PPS) est un parti soudé et harmonieux prêt à relever les défis et fidèle à ses principes et à sa ligne de conduite, à savoir le socialisme, le progressisme et l’égalité sociale. C'est le principal message que Mohamed Nabil Benabdellah a délivré lors d’une conférence de presse organisée mardi dernier à Rabat, consacrée à la présentation du projet politique du parti qui sera défendu lors du dixième congrès national prévu les 11, 12 et 13 mai à Bouznika, sous le mot d'ordre «Un souffle démocratique nouveau». Le choix de cette thématique n’est pas anodin, selon le secrétaire général du parti, car il traduit la volonté d’apporter une forte contribution au chantier de l’édification de l’État de droit et de démocratie.
Avec son franc-parler habituel, M. Benabdellah a reconnu l’existence de certaines faiblesses au sein du parti ayant impacté son classement lors des dernières élections législatives. «Il est important de ne pas se voiler la face. Il existe des failles et des points négatifs au sein du parti, sinon pourquoi ne s’est-il pas classé à la tête des élections lors des dernières échéances législatives ?» Mais tout en pointant du doigt «ces failles», M. Benabdellah a insisté également sur la ferme volonté des membres de sa formation politique de surmonter les difficultés.

Le secrétaire général du PPS a également abordé le manque de confiance des citoyens dans les partis politiques, avec tout ce que cela engendre comme conséquences sur l’absence d’encadrement et l’exacerbation des tensions entre la population et l’État. «Nous avons besoin de partis politiques forts et solides pour pouvoir contribuer à la mise en œuvre du nouveau modèle économique auquel aspire le Royaume. Il faut comprendre également que l’appropriation et la déclinaison de ce modèle sont l'affaire de toute la société, notamment le gouvernement, les partis politiques et la société civile», note M. Benabdellah qui reconnaît l’existence d’une certaine lenteur dans la mise en œuvre des dispositions de la Constitution de 2011. Abordant le dixième congrès national du parti, M. Benabdellah a rappelé que cet événement se déroule dans un contexte marqué par des nouveautés politiques sur le plan national, faisant ainsi allusion à la recomposition de la majorité gouvernementale. À cet égard, le responsable partisan a tenu à préciser que son parti maintenait les mêmes positions concernant les questions qu’il a toujours défendues, notamment l’égalité, la parité et la justice sociale. «À ceux qui disent que le PPS a retourné sa veste, je leur réponds que notre parti tient plus que jamais à ses principes». S’agissant du volet organisationnel du congrès, le secrétaire général a indiqué que cette rencontre connaîtrait la participation de quelque 1.000 congressistes représentant les diverses instances partisanes, soulignant que le parti a décidé de ne retenir pour ce congrès que les membres s’étant acquittés de leurs cotisations.

Répondant à une question sur sa candidature pour la troisième fois au poste de secrétaire général du parti, M. Benabdellah s’est borné à dire que la décision revenait aux instances du Parti. Mais il a toutefois ajouté que cette possibilité n’était pas écartée et qu’il était un militant qui reste à la disposition du parti. 

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