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Les partis politiques multiplient les réunions pour mieux préparer la rentrée politique

Les préparatifs des partis politiques pour la prochaine rentrée se poursuivent. À un mois de l’ouverture de la session automnale du Parlement, les formations politiques multiplient les réunions au niveau de leurs instances dirigeantes. L’objectif, mieux préparer les grands dossiers de la rentrée politique.

Les partis politiques multiplient les réunions pour mieux préparer la rentrée politique

Plus qu'un mois avant l’ouverture officielle de la session d’automne du Parlement marocain et la reprise de l’activité politique dans le pays. Santé, éducation, dialogue social, emploi… les grands dossiers ne manquent pas et les partis politiques, majorité et opposition, ont commencé les préparatifs pour mieux entamer la rentrée. Louant l'esprit positif des deux derniers Discours Royaux ainsi que la place accordée par le Souverain aux acteurs politiques, les formations politiques décident d'organiser de nouvelles réunions de leurs instances dirigeantes dans les prochains jours.
Dans ce sens, le Parti de la justice et du développement (PJD), leader de la coalition gouvernementale, tiendra, le 15 septembre, une session extraordinaire de son conseil national. Convoquée par le secrétariat général du parti, cette session extraordinaire intervient en prélude à une rentrée politique qui exige «une dynamique partisane nationale à même de renforcer la confiance en le processus politique», relève un communiqué du parti. Publié sur le portail du parti, le communiqué indique que les préparatifs à cette rentrée politique nécessitent également «l'évaluation de l'action du parti aux niveaux gouvernemental, parlementaire et territorial, ainsi que sur le plan interne, lié à l'encadrement, la formation et la communication».
De son côté, le parti de l’Union Constitutionnelle (UC), également dans le rang de la coalition gouvernementale, a tenu une réunion de son bureau politique mardi dernier. Présidée par le secrétaire général de l'UC, Mohamed Sajid, cette réunion s’est penchée, entre autres, sur les préparatifs de la rentrée politique. Dans ce sens, les responsables du parti ont affirmé que cette rentrée «exige une nouvelle dynamique et une stratégie à même d'apporter un nouveau souffle à l'action du parti». À ce propos, les membres du bureau politique ont fait part de l'adhésion du parti et de ses militants «à la Vision Royale éclairée visant la promotion de l'éducation, de la santé et de l'emploi, se disant disposés à mobiliser toutes les compétences pour la réalisation des objectifs poursuivis», lit-on sur un communiqué publié à l’issue de la réunion.

Même son de cloche chez les partis de l’opposition. Le Parti de l’Istiqlal, officiellement dans les rangs de l’opposition depuis l’arrivée de son nouveau secrétaire général, Nizar Baraka, a tenu une réunion de son comité exécutif mardi dernier. La réunion portait sur les orientations et le contenu du Discours Royal prononcé à l'occasion de la commémoration de la Révolution du Roi et du peuple, ainsi que sur les derniers développements politiques. Les participants y ont salué le Discours Royal du 20 août en le considérant comme une feuille de route stratégique pour cette rentrée politique. Selon un communiqué publié à l’issue de cette réunion, le comité a affirmé que cette feuille de route permettra de renouer «avec les réformes et de réorienter l'action du pouvoir exécutif afin de traiter plus efficacement les problèmes des jeunes». Le parti a également appelé le gouvernement à mettre à jour les priorités et les objectifs du programme gouvernemental.


  Le Mouvement populaire prépare son congrès               

Vingt jours nous séparent du 13e congrès national du Parti du Mouvement populaire (MP). Prévu les 28, 29 et 30 septembre, le congrès s’annonce agité. En effet, pour la première fois de son histoire, le parti connaît une véritable course à la présidence. Dans les coulisses sont déjà annoncés les noms de deux ténors du parti, qui tenteront leur chance pour succéder à l’actuel secrétaire général, Mohand Laenser, candidat à sa propre succession. En effet, si le comité préparatoire du congrès, présidé par le secrétaire général adjoint, Essaïd Ameskane, n’a officiellement reçu aucune candidature, le nom de l’ancien ministre de l’Intérieur et ancien ministre de l’Éducation nationale (limogé par le Souverain), Mohammed Hassad, ainsi que celui de l’actuel ministre de la Culture et de la communication, Mohamed Laaraj, sont attendus sur la liste des candidats. 

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