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Le pays paralysé par les grèves des médecins et des enseignants

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L’Algérie est paralysée par les grèves des enseignants et des médecins qui ont décidé, mardi, de prolonger leur mouvement de protestation qui dure déjà depuis plus de quatre mois, suite à l’impasse dans les négociations avec les autorités concernées. Le troisième et dernier trimestre de l’année scolaire en cours est ainsi menacé de perturbations comme l’a été le second, marqué par de longs débrayages du Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l'éducation (Cnapeste), particulièrement dans les wilayas de Tizi Ouzou, de Blida et de Béjaïa. Les enseignants menacent de renouer avec le mouvement de grève à compter du 9 avril prochain, afin d'exprimer leur mécontentement face aux promesses non tenues par le gouvernement, a annoncé leur syndicat. «Nous ferons grève deux jours par semaine», a précisé la même source dans un communiqué, a-t-il dit.
Certains observateurs estiment que si le syndicat déterre à nouveau la hache de guerre, après une courte trêve et des rounds de négociations avec la tutelle, c’est qu’il estime qu’il en faut plus pour envisager la signature d’un accord. De leur côté, les médecins généralistes ont été rejoints par des étudiants en médecine et des spécialistes de plusieurs hôpitaux dans leur mouvement entamé voilà quatre mois à Alger et dans d'autres grandes villes du pays. Le porte-parole des grévistes, Mohammed Toualeb, a déclaré que «nos collègues étudiants et nos collègues spécialistes ont décidé d'exprimer leur soutien en rejoignant la grève», notant que «le gouvernement est incapable de répondre à nos demandes». 

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