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La pertinence de l'Initiative Royale relative à la création d'un mécanisme politique de dialogue mise en avant au niveau du Sénat brésilien

La pertinence de l'Initiative Royale relative à la création d'un mécanisme politique de dialogue mise en avant au niveau du Sénat brésilien
Le président du CRE a estimé qu'à la faveur d’une meilleure intégration, la communauté internationale, et l'Amérique du Sud en particulier, aura un partenaire crédible au Maghreb pour relever tous les défis en matière de sécurité et développer des partenariats mutuellement bénéfiques.

La pertinence de l'initiative de S.M. le Roi Mohammed VI relative à la création d'un mécanisme politique conjoint de dialogue et de concertation avec l'Algérie, ainsi que ses retombées positives, ont été mises en relief au niveau du Sénat brésilien. Intervenant lors d'une réunion de la Commission des relations extérieures et de la défense (CRE) du Sénat, le président de cet organe, Fernando Collor, a jugé qu’un tel mécanisme permettrait d’examiner toutes les questions en suspens. «Un tel mécanisme, dont le format et le niveau de représentation seront définis par les deux pays, permettrait, sans ingérence d'aucune autre partie, d'examiner toutes les questions en suspens, dans le cadre d'un agenda ouvert et sans conditions préalables», a-t-il affirmé, en donnant lecture à un document de la présidence de cet organe chargé des questions de politique étrangère au sein de la Chambre haute du Congrès brésilien.
De l’avis du sénateur, la disposition du Maroc à engager «un dialogue direct et sincère avec l'Algérie afin de surmonter toutes les divergences par le biais d'un mécanisme politique commun» est d’autant plus pertinente que le Maghreb «se présente comme la région la moins intégrée du monde». Le commerce entre les pays membres ne dépassant pas 3% du commerce extérieur de ces pays. Par ailleurs, a-t-il ajouté, «le coût du “non-Maghreb” est évalué à une croissance annuelle de 1,5% pour chaque pays de la région», en soulignant que le Maghreb est «la seule région du monde, avec la Corée, où les frontières terrestres sont fermées, depuis plus de 25 ans».
«Chaque pays est confronté à des menaces à la sécurité, qui posent de plus en plus de problèmes, car il est impossible pour un pays, seul, de surmonter les menaces d'immigration clandestine, de trafic de drogue ou du crime organisé», a-t-il dit, en évoquant les différents défis inhérents au manque d’intégration dans la région du Maghreb. «La tension créée artificiellement dans la région lui a fait perdre de nombreuses opportunités commerciales et d’investissement», a constaté le sénateur, en ajoutant que la capacité de négociation des pays du Maghreb est, elle aussi, logiquement affaiblie. Et M. Collor d'ajouter qu’un Maghreb intégré et pacifié aurait des retombées bénéfiques pour les pays de la région, mais aussi pour l’Afrique, qui disposerait d’atouts pour atteindre son objectif de compétitivité, et pour les pays arabes.
De manière globale, le président du CRE a estimé qu'à la faveur d’une meilleure intégration, la communauté internationale, et l'Amérique du Sud en particulier, aura un partenaire crédible au Maghreb pour relever tous les défis en matière de sécurité et développer des partenariats mutuellement bénéfiques. Compte tenu de ces considérations, le sénateur a indiqué que les pays du Maghreb pourraient apprécier tout particulièrement le «soutien solennel du Brésil» pour «se concentrer sur les approches pacifiques et pour diffuser les valeurs de paix et de coopération» et «adhérer à cette nouvelle dynamique régionale», proposée par le Maroc. 

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