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La peste des petits ruminants cause des pertes de 2 milliards de dollars par an

La peste des petits ruminants cause des pertes de 2 milliards de dollars par an

Selon les dernières estimations de la FAO, la peste des petits ruminants peut causer des pertes économiques de l'ordre de 2 milliards de dollars chaque année et impacter les revenus de 300 millions de familles à travers le monde. D'après l'Office national de la sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA), le dernier foyer déclaré au Maroc remonte au 5 novembre 2008. Toujours selon l'Organisation onusienne, la peste des petits ruminants s’est propagée à un rythme alarmant au cours des 15 dernières années. «Plus de 70 pays ont signalé la maladie depuis qu’elle a été décrite pour la première fois dans les années 1940. La plupart de ces pays se trouvent en Afrique, au Moyen-Orient et en Asie et le nombre de pays à risque pourrait augmenter si la maladie n’est pas maîtrisée. Cette maladie virale peut causer d’autres pertes et continuer d’éprouver certaines populations qui sont parmi les plus vulnérables de la planète». La FAO estime qu'il est possible d’éradiquer cette maladie d’ici à 2030. Il existe un vaccin peu coûteux et facilement accessible, qui immunise contre la maladie tout au long de la vie. Un plan quinquennal est en place pour endiguer le virus grâce à la vaccination. Des investissements sont nécessaires de toute urgence pour lutter contre la propagation de cette pathologie qui affecte particulièrement les moutons et les chèvres. Les animaux infectés excrètent de grandes quantités de virus par les larmes, la salive et les matières fécales. Dans un troupeau infecté, les taux de morbidité et de mortalité varient entre 50 et 70%. «La toux et les éternuements contribuent à la diffusion du virus, d'où la transmission rapide de la maladie quand le contact entre les animaux est étroit. Le rassemblement et le mélange d'animaux de différentes origines contribuent à la dissémination de la maladie», rappelle l'ONSSA. Selon ce dernier, trois campagnes généralisées de vaccination du cheptel national ovin et caprin contre cette maladie ont été effectuées entre 2008 et 2010.                                         

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