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Le petit sursaut marocain

Une petite montée du Maroc dans le classement 2018 du WEF sur la compétitivité mondiale. Avec un score supérieur de 0,8 point à celui de 2017, le pays s'adjuge le 75e rang sur 140 pays. Il se hisse en fait de deux places, mais fait pâle figure sur les indicateurs capital humain et enseignement. En revanche, il se distingue dans l'«incidence du terrorisme» où il réalise le score maximal de 100 et la «solidité des banques» qui lui vaut le 23e rang mondial.

Le petit sursaut marocain

De petits pas pour le Maroc dans la compétitivité mondiale. Selon le rapport 2018 sur la compétitivité publié par le World Economic Forum (WEF), le Royaume pointe à la 75e place sur 140 pays, soit dans la deuxième moitié des pays les plus compétitifs. Il se hisse ainsi de deux rangs par rapport au classement 2017. Sauf que pour l'édition de cette année, cinq pays ont rejoint la course. Le Maroc améliore son score global de 0,8 point à 58 sur 100, soit en dessous de la moyenne mondiale (60). 
Dans le détail, le pays s'adjuge la 58e place dans «l’environnement des affaires» et la 59e dans le pilier «marché», mais se laisse largement distancer dans «le capital humain» (100e) et dans une moindre mesure pour «l’écosystème de l’innovation» où il est 88e. 
Si le Maroc fait quasiment du surplace cette année avec donc un score sensiblement le même, c'est qu'il doit s'améliorer sur plusieurs points. À commencer par le capital humain où son score de 58,3 en baisse de 0,1 point pâtit principalement du volet «compétence» avec une 114e place et «santé» (88e). Le pays traîne également à la 119e position dans l’indicateur «marché du travail» avec un score de 50 et au 129e rang dans celui de la «Participation de la femme à la population active» avec une note de 4,8 sur 100. Parmi les autres indicateurs à améliorer figurent la pensée critique dans l'enseignement (138e), le nombre moyen d'années de scolarité (123e), l’efficacité du processus de dédouanement (112e), la liberté de la presse et le cadre réglementaire d'insolvabilité (110e chacun).
Le pays a en revanche avancé pour l'indicateur infrastructures (53e) et le système financier (44e). 
Sa montée sur ce dernier pilier, il la doit à sa position dans l’indicateur «Solidité des banques», où il se hisse au 23e rang mondial avec un score de 78,8. Par ailleurs, le Maroc peut se targuer de sa stabilité macroéconomique où il réalise un score louable de 90 sur 100, lui conférant le 47e rang mondial. De même, sur le volet sécuritaire, le Maroc est un bon élève dans l’indicateur «incidence du terrorisme» où il réalise le score maximal de 100 (28e rang mondial). 
Dans le monde arabe, le Maroc fait bonne figure puisqu’il occupe la 8e position après la Jordanie. Il est premier en Afrique du Nord devant la Tunisie (87e). Les performances en matière de compétitivité au Moyen-Orient et en Afrique du Nord restent diverses, avec les Émirats arabes unis en tête (27e). L’Arabie saoudite occupe la 39e position avec un score de 67,5 sur 100.  Enfin, avec une note de 85,6 les États-Unis coiffent le podium, suivis de Singapour (score de 83,5) et de l’Allemagne (82,8). 

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