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Quand pianiste et clown font bon ménage !

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«Franz, pianiste et clown de concert» était le thème d’un spectacle organisé, récemment, par l’Institut français de Kénitra dans la grande salle de la Délégation provinciale de la culture. Un spectacle qui associe deux formes d’expression artistique en apparence contradictoires, musique et clownerie. Un pari gagné puisque les deux artistes ont tenu en haleine le public du début jusqu’à la fin de cette représentation artistique. 
Faisant partie du public au début du spectacle, la pianiste Rebecca Chaillot monte sur scène et crée la surprise en interprétant magistralement la Sonate, en Si mineur, de Franz Liszt. Tout en jouant du piano de manière habile, elle crée une relation théâtrale avec Madame Françoise, alias Roseline Guinet, un clown moderne qui ne manque pas d’audace. Les deux artistes ont réussi à créer un univers où se mêlent drôlerie, musique, jonglage et pitreries. Rebecca Chaillot exécute le répertoire avec jubilation. Elle renvoie toutes les balles à Mme Françoise qui se pâme, se pavane et défaille aux mélodies de Liszt. Le public succombe au détour d’une note suspendue, au bonheur de voir et d’entendre ces duellistes-duettistes, chacune aux antipodes du grand piano noir, ouvert, résonnant. 
Dans une déclaration à «Le Matin», Rebecca Chaillot et Roseline Guinet ont souligné que le spectacle s’est étoffé et a pris de l’épaisseur au fil du temps. Il dure actuellement plus d’une heure. La rencontre entre Madame Françoise et Rebecca Chaillot s’est effectuée au début à l’occasion d’un cabaret champêtre, spectacle mis en scène par «Les Nouveaux Nez». Au début, la représentation ne durait que trois minutes, mais elle était très vive et animée. 
«Nous avions dès le début très envie de continuer sur cette lancée. Roseline et moi sommes tombées d’accord pour que j’interprète Sonate de Franz Liszt. C’était un challenge assez compliqué, puisque cette sonate est composée de 780 mesures qui ne s’arrêtent pas. De plus, tout au long du spectacle, il fallait changer d’énergie et de dynamique», précise Rebecca Chaillot. 

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