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Le PIB agricole atteint 125 milliards de DH, en hausse de 60% par rapport à 2008

Lors d'une rencontre d’évaluation du Plan Maroc vert tenue hier à Skhirate, Aziz Akhannouch a présenté les réalisations, les performances et les indicateurs d’impact des programmes transverses structurants sur l'agriculture nationale, mettant particulièrement l'accent sur les questions du financement, de l’investissement, de la commercialisation et du développement rural.

Le PIB agricole atteint 125 milliards de DH,  en hausse de 60% par rapport à 2008
M. Akhannouch a insisté sur le développement enregistré par l'agriculture irriguée à la faveur de l'utilisation intensive des nouvelles technologies, notant que le Maroc produit trois fois plus avec la moitié du volume d'eau utilisé auparavant.

Le produit intérieur brut (PIB) du secteur agricole a atteint 125 milliards de dirhams en 2018, en hausse de 60% par rapport à l'année du lancement du PMV. Mieux encore, ce PIB devrait se consolider davantage pour atteindre au moins 128 milliards de DH en 2019. Ces chiffres qui démontrent l’important développement de l’agriculture marocaine ont été présentés par Aziz Akhenouch hier à Skhirate. Lors d’une rencontre d’évaluation des programmes transverses structurants du Plan Maroc vert, le ministre de l'Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts a souligné que cette évaluation revêt une importance capitale dans le processus de développement de l'agriculture marocaine sur des bases solides, saines et équilibrées. Parmi les indicateurs du développement du secteur, le ministre a cité l'importance des investissements générés depuis 2008 et qui s'élèvent à 104 milliards de DH, dont 60% provenant du secteur privé, faisant observer qu'en 2019, l'investissement total dans le secteur agricole devrait totaliser quelque 115 milliards de DH. M. Akhannouch a précisé à cet égard que l'investissement public s'est focalisé sur le développement de l'agriculture solidaire avec 15 milliards de DH en 2018 (17 milliards de DH en 2019) et 30 milliards de DH dédiés aux projets transverses structurants (34 milliards de DH en 2019). Le ministre a également mis en avant les efforts déployés par le gouvernement pour mobiliser le financement des bailleurs de fonds et des partenaires internationaux qui s'est élevé à 34 milliards de DH, dont 37% sous forme de dons. En matière d'irrigation, le Maroc a franchi d'importantes étapes qui font que l'agriculture irriguée couvre aujourd'hui 1,6 million d'hectares, soit 18% de la superficie totale cultivable et 21% des surfaces emblavées annuellement, a-t-il fait savoir, ajoutant à ce propos que les programmes d'irrigation couvrent 750.000 hectares profitant à 220.000 exploitations agricoles, dont 90% ont été consacrés au petit agriculteur exploitant moins de 10 hectares. Les superficies équipées d'un système d'irrigation localisée ont atteint 560.000 hectares grâce à un effort d'investissement de la part de l'État de 12,3 milliards de DH à travers le Fonds de développement agricole, a-t-il poursuivi, relevant que cette superficie devrait être portée à 610.000 hectares à l'horizon 2019, soit 38% du total des superficies irriguées au niveau national. M. Akhannouch a insisté à ce propos sur le développement enregistré par l'agriculture irriguée à la faveur de l'utilisation intensive des nouvelles technologies, notant que le Maroc produit trois fois plus avec la moitié du volume d'eau utilisé auparavant et que l'irrigation au goutte-à-goutte a permis d'économiser annuellement 1,6 milliard mètres cubes d'eau, soit l'équivalent de la retenue d'un grand barrage de la taille de celui de Bin El Ouidane. Les programmes hydro-agricoles ont permis de valoriser cette année 2 milliards de mètres cubes d'eau, a-t-il dit, relevant que les mesures prises par le ministère dans ce domaine ont permis de poursuivre les programmes d'amélioration de la production, contribuant ainsi à la consolidation de la structure du PIB du secteur agricole et et sa résilience vis-à-vis des changements climatiques. Le ministre a en outre expliqué que l'agriculture irriguée, qui totalise 50% de l'emploi rural, contribue en moyenne de 45% au PIB du secteur agricole et de 75% lors des années de sécheresse comme en 2016, et que ses produits représentent 75% des exportations. Pour ce qui est des intrants agricoles, M. Akhannouch a indiqué que les réserves en semences de céréales sont passées de 500.000 quintaux à 2,2 millions de quintaux, ce qui a permis d'atteindre des rendements 
record. 

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