Menu
Search
Vendredi 29 Mars 2024
S'abonner
close
Vendredi 29 Mars 2024
Menu
Search
Accueil next Régions

Plaidoyer pour l’intégration des personnes en situation de handicap

Le projet démocratie participative pour l’effectivité des droits des personnes en situation de handicap, dans la province de Kénitra, a été au centre des débats lors d’une rencontre organisée à l’Hôtel de ville.

Plaidoyer pour l’intégration des personnes en situation de handicap
Le projet démocratie participative a permis d'ouvrir un dialogue entre des élus, des acteurs institutionnels et des représentants de la société civile.

Dans une ville où les personnes en situation de handicap souffrent le martyre, la commune de Kénitra et l’Association de soutien et d’aide aux personnes trisomiques (AMSAT) ont organisé, récemment, à la salle de conférence de l’Hôtel de ville, une table ronde sur l’intégration de la dimension du handicap dans les divers programmes de développement de la province. 
Rachid Belamkissia, premier vice-président de la commune de Kénitra, a indiqué que l’organisation de cette rencontre constitue une occasion pour l’ouverture d’un débat fructueux et l’élaboration de recommandations concrètes visant l’intégration de cette catégorie sociale dans la vie active. Et ce, en les associant à des projets de développement de la capitale du Gharb, en vue de leur assurer une vie digne.
«Nous sommes tous conscients du degré de souffrance des personnes en situation de handicap, de manière directe ou indirecte, d’où l’extrême nécessité de leur insertion dans le cadre du plan de développement durable et intégré de la province de Kénitra», a-t-il affirmé.  Bernard Segarra, chargé de programmes à la délégation de l'Union européenne au Maroc a, pour sa part, souligné que les travaux de cette table ronde s’inscrivent pleinement dans le projet de démocratie participative porté par l’AMSAT et soutenu par l’UE, en partenariat avec l’ONG italienne «OVCI La Nostra Famiglia» et le Club du handicapé de l’Association Bouregreg. «Le plus intéressant est que ce projet permet d’établir des liens et un dialogue entre des élus, des acteurs institutionnels et des représentants de la société civile pour décider ensemble de la mise en place d’un plan d’action transversal visant l’intégration de la dimension du handicap dans les divers programmes de la province de Kénitra», a-t-il expliqué, rappelant que le soutien aux personnes en situation de handicap concrétise les principes adoptés par la Constitution de 2011 et la volonté politique du Maroc en la matière. 
De son côté, le directeur de l’AMSAT, Mastafa Zahir, a mis en lumière la finalité du projet démocratie participative pour l’effectivité des droits des personnes en situation de handicap. Il a noté, à cet effet, que le but de ce projet est de renforcer les capacités de la société civile dans le domaine du plaidoyer et la création d’espaces de concertation entre les différents acteurs. 
«Le Maroc connait une dynamique très importante, ces dernières années, notamment au  niveau national. Pour la mise en œuvre de ces stratégies, il est nécessaire de créer un lien entre le niveau national et local», a-t-il indiqué.  

Dans une déclaration au «Matin», Lamia Mouhssine, chef du projet en question, a souligné que la table ronde se tient quelques semaines après la rencontre avec les membres du Conseil communal de la ville de Kénitra, les responsables locaux des services concernés et des représentants de la société civile. 
«À la suite des recommandations issues de cette journée, nous organisons cette rencontre dont l’objectif est l’intégration de la dimension du handicap dans le plan d’action de la commune de Kénitra et dans ses différents programmes de développement», a-t-elle noté. 
Il est à souligner que l’accessibilité a été l’une des questions largement débattues lors de cette table ronde. Elle requiert la mise en œuvre d’éléments complémentaires, nécessaires à toute personne en incapacité permanente ou temporaire pour se déplacer et accéder librement et en sécurité à tous les lieux, services, produits et activités. La capitale du Gharb, à l’instar de plusieurs villes du Maroc, enregistre un grand déficit dans ce domaine. 

Lisez nos e-Papers