Une plateforme pour la cohésion de tous les genres de patrimoine marocain

C’est du 27 au 29 juillet que la région d’Aïn Leuh accueille la 18e édition de son Festival national de l’art d’Ahidous. Organisé par l’Association Taymat des arts de l’Atlas à Azrou, en collaboration avec le ministère de la Culture et l’Institut Royal de la culture amazighe (Ircam), avec le soutien de la préfecture de la province d’Ifrane et la commune de Aïn Leuh, cet événement se veut un espace de rencontre et d’échange entre les différentes troupes de cet art patrimonial. Selon les organisateurs, «ce festival, dont la notoriété est devenue incontournable, constitue une plateforme principale dans l’univers des manifestations artistiques au Maroc, et ce grâce à la merveilleuse ambiance qu’il offre à tous les artistes participants. Son objectif principal est de mettre en valeur ce patrimoine et le faire découvrir, puis de reconnaître son importance historique. Son importance fait qu’il est le lien entre le passé et le présent à travers différentes expressions orales, corporelles 
et vestimentaires».
Le Festival national de l’art d’Ahidous représente aussi une belle opportunité de divertissement pour le public en ce mois de vacances, pour passer de bons moments devant des troupes qui cristallisent la culture patrimoniale marocaine dans toute sa richesse et sa splendeur. Sachant que le Maroc possède un patrimoine musical ancestral des plus diversifiés et qui met en exergue son identité ouverte à toutes les cultures du monde, dans un esprit de tolérance, de coexistence et de paix. Cela offre à notre pays un legs culturel et artistique des plus spécifiques, dont l’art d’Ahidous constitue l’une des composantes.
Les organisateurs indiquent, à ce propos, que le but du festival est de jeter des ponts entre le présent du Maroc et son passé, tout en prenant en considération la valeur historique et touristique de la région, afin de sauvegarder cet héritage inestimable et le transmettre de génération en génération. Ainsi, l’équipe du festival a veillé à inviter un grand nombre de troupes, 42 en tout, venant de différentes régions du Royaume, notamment Khénifra, béni Mellal, El Hajeb, Meknès, Ifrane, Sefrou, Midelt, Errachidia, Tinghir, Boulemane, Taza, Guercif et Fès. Et ce dans le but d’incarner la culture patrimoniale marocaine dans toutes ses formes et expressions, comme composante du patrimoine immatériel, à travers ses rythmes, ses danses et ses chants. Toutefois, le festival prévoit des conférences et des rencontres avec des académiciens et des spécialistes pour discuter et débattre de cet art ancestral.