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Plus de 76,2 milliards de DH à emprunter

Le montant des recettes d’emprunt à moyen et long terme devrait s’établir à 76,2 milliards, comme le prévoit le projet de loi de Finances 2019 actuellement au Parlement. Ce montant est constitué des recettes au titre des emprunts intérieurs pour 49,2 milliards et les emprunts extérieurs pour 27 milliards.

Plus de 76,2 milliards de DH à emprunter
Le montant des recettes d’emprunt à moyen et long termes est constitué des recettes au titre des emprunts intérieurs pour 49,2 milliards et les emprunts extérieurs 27 milliards. Source : MEF

Le gouvernement devra encore recourir davantage à l’endettement pour boucler son budget 2019. Le montant des crédits ouverts pour la prochaine année budgétaire, au titre des dépenses de la dette publique du budget général, est, en effet, fixé à plus de 67,244 milliards de DH et le montant des recettes d’emprunt à moyen et long terme devra s’établir à 76,2 milliards, comme le prévoit le projet de loi de Finances 2019 actuellement au Parlement. Ce montant total est constitué des recettes au titre des emprunts intérieurs pour 49,2 milliards et des emprunts extérieurs à hauteur de 27 milliards. À noter que l’endettement du Trésor a évolué en dents de scie depuis 2001. Ainsi, après avoir fortement baissé en 2001, cet endettement a commencé à reprendre le chemin de la hausse à partir de 2009, selon les données du ministère des Finances. Un revirement attribué à plusieurs facteurs, dont notamment la hausse «vertigineuse» des cours du pétrole qui s’est répercutée négativement sur les charges de compensation. Il s’agit aussi, ajoute le ministère, du net repli des recettes fiscales et de celles de la privatisation. Ce qui a donné lieu au déclenchement de la spirale de l’endettement, avec un ratio d’endettement du Trésor qui passe de 46,1% du PIB en 2009 à 58,2% en 2012.
Pour redresser cette situation, plusieurs mesures ont été introduites à partir de 2013, relève le ministère. Il s’agit notamment de la compression des charges de compensation, la maitrise des dépenses de fonctionnement et de l’investissement, de même que la mobilisation des fonds de coopération auprès des pays du Golfe. Ce qui n’a pas tardé à produire son effet, puisque la variation du ratio de l’encours de la dette du Trésor a été ramenée de 3,9% du PIB en moyenne entre 2009 et 2013 à 1% entre 2013 et 2015 avant de se limiter à 0,2% du PIB au cours des années 2016-2017.
En termes absolus, la dette Trésor est passée de 286,2 milliards en 2001 à 692,3 milliards à fin 2017. L'année dernière, le volume total des mobilisations brutes du Trésor s’est élevé à 127,5 milliards, dont 110,7 milliards, soit 87%, sur le marché domestique et 16,8 milliards sur le marché extérieur. 
Par ailleurs, la dette extérieure publique, qui englobe également notamment la dette garantie au profit des Établissements et entreprises publics (EEP) et des collectivités locales, s’est établie à 332,6 milliards à fin 2017, en accroissement de 6,4% par rapport à fin 2016. Cette hausse provient de l'augmentation de 7,3% de la dette extérieure du Trésor et de 5,7% de celle de la dette extérieure du reste du secteur public. 

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