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Le premier Festival international du Cinéma de Taza a démarré, cette semaine, au théâtre municipal de la ville, autour du thème «Le cinéma marocain, portail de l’universalité». Organisé par l’Association du Festival international de Taza, en partenariat avec la province et le Conseil provincial, cet événement, qui se tient dans plusieurs espaces de la ville et de la province, connaît la participation de plusieurs acteurs et professionnels du septième art, dont les acteurs Mohammed El Jem, Majida Benkirane, Bouchra Ahrich, Hicham Bahloul, Azzelârab Kaghat, Mostafa Madmoun et bien d’autres cinéastes et hommes des médias. Le président du Conseil provincial, Abdelouahed Massaoudi, a assuré que le Festival constitue l’unique alternative pour permettre à la population de visionner des films de qualité, avec le phénomène récurrent de la fermeture des salles de cinéma, et une opportunité idoine pour dynamiser les activités culturelles et artistiques à travers la ville et les communes rurales de la province. Il a exhorté, à cette occasion, les cinéastes marocains à s’intéresser davantage à la réalisation de films sur l’épopée de la Résistance de la région de Taza et sa lutte héroïque contre le colonialisme pour le recouvrement de l’indépendance du pays.
Pour sa part, le président de la commune de Taza, Jamal Massaoudi, a indiqué que le Festival constitue une nouvelle pierre dans l’édifice de l’animation culturelle et artistique de la ville, qui se prévaut d’une réputation dans le domaine des arts avec ses acteurs et professionnels du cinéma et du théâtre et d’autres genres de beaux-arts, rappelant que «le cinéma est le miroir de l’humanité dans tous ses états». «Malgré le manque de salles obscures à Taza, ce premier Festival constitue une belle initiative pour donner une nouvelle impulsion au septième art et aux artistes, ainsi qu’une belle opportunité pour communiquer avec les cinéphiles», a-t-il dit, réitérant l’entière disposition de la commune à apporter son assistance à l’Association initiatrice de cette manifestation artistique d’envergure internationale. Le président d’honneur de l’association, Abdessalam Sediki, ancien ministre, et le directeur du Festival, Mohamed Boulaghouat, ont souhaité que cette première édition, consacrée exclusivement aux films marocains, soit couronnée de succès et soit suivie à l’avenir par d’autres éditions, de sorte à contribuer à la promotion des potentialités que recèle la ville historique de Taza et sa province dans divers domaines de la vie sociale, culturelle, artistique, patrimoniale, touristique et économique.
Ils ont précisé que cette première édition sera marquée par la diffusion d’une série de célèbres films marocains au théâtre municipal et dans les espaces publics, dont la Place du 20 août et dans les salles de huit communes rurales avec la participation des cinéastes et acteurs. Des ateliers thématiques et des tables rondes sont organisés avec la participation d’acteurs culturels et de professeurs, ainsi que des concours pour la sélection du meilleur scénario, du meilleur court-métrage et du meilleur acteur pour la découverte des jeunes talents. Une importante conférence appuyée d’une exposition de documents et d’archives qui attestent des liens historiques entre la ville de Taza et les habitants du Sahara marocain a été programmée, avec la participation de Abdelouahab Sibaouaif, chercheur sahraoui. Des visites aux sites touristiques et historiques de la cité de Taza et ses environs figurent aussi au programme, en plus de rencontres sur les opportunités d’investissements dans le secteur du cinéma.
