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Pour la première fois, le futur secrétaire général pourrait ne pas être issu du bureau politique

Le 13e congrès du Mouvement populaire, prévu les 28, 29 et 30 septembre à Rabat, s’annonce différent des précédents pour cette formation politique qui n’a connu que deux secrétaires généraux depuis sa création en 1957. En amendant ses statuts, le parti de l’Épi vient d’ouvrir la porte aux candidats ne siégeant pas au bureau politique pour briguer le poste de secrétaire général.

Pour la première fois, le futur secrétaire général pourrait ne pas être issu du bureau politique
Le comité préparatoire du 13e congrès du parti de l’Épi a procédé à une modification de l’article 50 du règlement intérieur.

«Un parti ouvert à tous». C’est désormais l’image que veut donner l’actuel secrétaire général du Mouvement populaire (MP), Mohand Laenser, de son parti. Selon plusieurs sources, l’homme qui préside à la destinée du MP depuis plus de 32 ans a donné son feu vert pour un amendement des statuts du parti de façon à permettre à plusieurs cadres de présenter leur candidature lors du prochain congrès. En effet, réuni les 4 et 5 août derniers, le comité préparatoire du 13e congrès du parti de l’Épi a procédé à une modification de l’article 50 du règlement intérieur. Un article qui exigeait de tout prétendant à la présidence du parti d’avoir accompli au moins un mandat au sein du bureau politique.
Le nouvel amendement ouvre déjà la porte aux spéculations autour des candidats à la succession de M. Laenser, qui semble vouloir se consacrer uniquement à ses fonctions actuelles à la tête du Conseil de la région de Fès-Meknès. C’est le nom de l’ancien ministre de l’Intérieur, Mohamed Hassad, qui a été largement cité par la presse depuis l’adoption de l’amendement en question. Ministre de l’Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieure et de la recherche scientifique sous les couleurs de l’Épi lors du premier gouvernement de Saâd Eddine El Othmani, Hassad n’avait pas terminé son mandat au sein du bureau politique du parti après sa révocation par le Souverain en octobre dernier.
Selon des sources proches du parti, M. Hassad ne fera pas cavalier seul lors du prochain congrès. En effet, pour la première fois de son histoire, le MP pourrait connaître des élections avec plusieurs candidats en lice. Les noms de deux anciens ministres et actuels parlementaires sont fortement cités pour tenter de se placer à la tête de la cinquième force politique du pays. Il s’agit de l’ancien ministre de la Jeunesse et des sports, Mohamed Ouzzine, et de l’ancien ministre de la Fonction publique et de la réforme de l’administration, Mohamed Moubdii. Les Harakis auront donc le choix fin septembre prochain entre plusieurs cadres, mais sans grand favori.
Pour rappel, le bureau politique du Mouvement populaire a tenu, le vendredi 3 août 2018, au siège du secrétariat général du parti, sa réunion ordinaire sous la présidence de Mohand Laenser, secrétaire général du parti, et en présence des coordinateurs des comités issus de la commission préparatoire du 13e congrès national du parti. Passant en revue le contenu du dernier discours de S.M. le Roi Mohammed VI, le bureau politique a convenu de «la formation d’un comité composé de certains de ses membres en vue d’accompagner la concrétisation des Hautes Orientations Royales, à charge pour ce comité d’œuvrer à l’élaboration d’un plan d’action précis pour traduire le contenu du Discours du Trône sur le terrain», précise un communiqué du parti rendu public.

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