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Le retrait du candidat du Parti de l’Istiqlal, Abdessamad Kiyouh, de la course à la présidence de la Chambre des conseillers, prévue aujourd’hui, vient de compliquer davantage ce rendez-vous électoral du mi-mandat. En effet, plusieurs parlementaires n’ont pas caché leur déception de se retrouver dans une situation où seul l’actuel président de la Chambre, Hakim Benchamach, se présente pour sa propre succession. Dans les rangs de la majorité en particulier, plusieurs voix se sont élevées pour exiger l’entrée en course d’un candidat de la coalition. Dans un poste sur sa page officielle sur les réseaux sociaux, le président du groupe parlementaire à la deuxième Chambre du Parti de la justice et du développement (PJD), Nabil Chikhi, a affirmé que le parti doit prendre une position claire et transparente sur cette question. Assurant que le groupe parlementaire a soumis une recommandation au parti à l’issue de sa réunion annuelle, le responsable partisan a fait savoir que le PJD, devant l’incapacité de présenter un candidat commun de la majorité, doit présenter son propre candidat à cette élection. «Dans le cas contraire, le parti doit boycotter cette mascarade et s’abstenir de participer à la mise en scène de vote», a-t-il souligné. Pour rappel, les partis de la majorité avaient décidé de ne pas présenter de candidats. Ils se sont accordé également la liberté de soutenir, chacun, le candidat de son choix lors de ce scrutin. À trois jours seulement du vote décisif, le comité exécutif du Parti de l’Istiqlal avait décidé, à l’unanimité, de ne pas présenter de candidat.
Présidence de la Chambre des conseillers : Hakim Benchamach seul candidat en lice
En retirant son candidat pour la présidence de la Chambre des conseillers, le Parti de l’Istiqlal a relancé le débat autour de ce scrutin. Le groupe parlementaire du PJD vient en effet d’annoncer son refus de prendre part à des élections où un seul candidat est en lice.
Ayoub Lahrache
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14 Octobre 2018
À 18:00
