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Le président de la Chambre des conseillers met en garde contre les accointances entre le «polisario» et les groupes terroristes du Sahel

Lors de la séance inaugurale de la session d'hiver de l'Assemblée parlementaire de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), Hakim Benchemach a tout particulièrement mis en garde contre la menace terroriste dans le Sahel, vaste région subsaharienne où les groupes terroristes et de crime organisé entretiennent des liens étroits avec la fantomatique «Rasd».

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Le président de la Chambre des conseillers, Hakim Benchamas, a plaidé jeudi à Vienne pour une lutte sans répit contre le terrorisme, soutenant que malgré les pertes et les défaites subies par l'organisation terroriste «Daech», il n'en reste pas moins que la menace terroriste reste toujours d'actualité et une préoccupation majeure dans le monde. Dans une intervention lors de la séance inaugurale de la session d'hiver de l'Assemblée parlementaire de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe, il a tout particulièrement mis en garde contre la menace terroriste dans le Sahel, vaste région subsaharienne où les groupes terroristes et du crime organisé entretiennent des liens étroits avec la fantomatique «Rasd». D'où son appel à ce que l'OSCE érige en priorité absolue la lutte contre cette menace grandissante.
Tout en saluant les initiatives et les efforts déployés par cette organisation dans la lutte contre la menace terroriste et en faveur de la sécurité et la paix, M. Benchamas a noté l'importance de redéfinir la stratégie de l'OSCE pour cibler les menaces terroristes là où elles existent et y faire face, et ce avant qu'elles ne franchissent les frontières de l'Europe. «La lutte contre le terrorisme doit être menée dans les régions qui abritent les mouvements terroristes», a-t-il préconisé, avant de concéder que cela nécessite d'importants moyens financiers et logistiques et que les pays membres de l'OSCE devraient en conséquence s'acquitter de leurs contributions pour un futur plus sûr.
Il a aussi relevé qu'il convient de revoir le concept de sécurité globale de l'Acte d'Helsinki et aussi mettre sur pied de nouveaux mécanismes de suivi des résolutions et des programmes sur ce registre, réitérant la volonté du Maroc de travailler de concert avec l'OSCE, ses États membres et les États partenaires, pour favoriser le dialogue et renforcer la coopération au niveau de cette organisation.
Évoquant le modèle marocain, M. Benchamas a exposé devant l'assistance les grandes réformes menées dans le pays, insistant tout particulièrement sur l'apport et la portée de la révision constitutionnelle en 2011. Dans le volet sécuritaire, il a mis en avant les efforts consentis et continus sur le chemin de la lutte contre le terrorisme et la radicalisation tout en veillant au respect des fondamentaux de l'État de droit, et ce «contrairement à certains pays et même des démocraties qui n'hésitent pas à prendre des mesures liberticides au motif que cela est nécessaire face à la menace terroriste».
Concernant la problématique migratoire, il a indiqué que le Maroc, un pays émetteur, de transit et de destination des migrants, a opté depuis 2013 pour une approche inclusive qui reconnaît la contribution de la migration au progrès de tous et vise à trouver des réponses justes aux défis de la migration, à travers des partenariats de développement dans le cadre d'une gestion solidaire et humaniste. Mais il a tenu à faire remarquer que la politique migratoire de l'Union européenne dans son rapport avec les pays partenaires, dont le Maroc, n'est plus adaptée à la conjoncture actuelle.
M. Benchamas, à la tête d'une délégation composée de deux conseillers et trois députés, a eu avant l'ouverture de cette session des discussions avec le président en exercice de l'OSCE, l'ambassadeur italien auprès de l'OSCE, Alessandro Azzoni, ainsi qu’avec le secrétaire général de l'organisation, le Suisse Thomas Greminger, axées principalement sur le renforcement de la coopération bilatérale et multilatérale, notamment face aux défis sécuritaires et la migration illégale. Cette session de deux jours aborde des thèmes comme «Le contrôle des armes dans la région de l'OSCE», «L'égalité entre les genres» et «La lutte contre le terrorisme». 

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