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Production 2017 : Salafin fait mieux que le marché

Salafin a bouclé l’exercice 2017 avec un encours de 2,55 milliards de DH, pour un marché de 43,5 milliards. Son activité reste équilibrée : 45% de crédits automobile et 55% pour les crédits à la consommation. Un positionnement différent de celui du marché qui tend vers l'abandon progressif des crédits personnels, qui ne comptent plus que pour 34% de l’encours global contre 36% en 2016, au profit de l'automobile.

Production 2017 : Salafin fait mieux  que le marché
Pour Aziz Cherkaoui, président du directoire de Salafin, il y a une maîtrise certaine des charges. Ph. A.M.

En 2017, l’encours sain global de Salafin s’établit à un peu plus de 2,55 milliards de DH, en hausse de 6% sur un an. Sur ce volume, les prêts affectés (crédits automobile) comptent pour 45%, un niveau stable par rapport à 2016, les prêts non affectés (crédits personnels) représentant eux 55%. La production de la filiale de BMCE Bank a enregistré une augmentation de 6,5%, à un peu plus de 1,24 milliard de DH.  Selon les chiffres de l’Association professionnelle des sociétés de financement (APSF), la production globale des sociétés de crédit à la consommation s’établit à 15,4 milliards de DH, en hausse de 6% sur un an. Les financements auto sont en progression de 8,3% à 10 milliards de DH et représentent 66% de production globale. De leur côté, les crédits personnels pèsent 34% de la production globale, contre 36% un an plus tôt. À fin décembre, l’encours sain global des sociétés de crédit à la consommation s’établit, selon l’APSF, à 43,5 milliards de DH, en progression de 7%. L’encours des prêts affectés atteint 25 milliards de DH, soit une croissance de 16% sur un an, alors que celui des prêts non affectés affiche une baisse de 3% à 18,6 milliards. «Nos fonds propres restent stables à 644 millions de DH. Notre coefficient d’exploitation est quant à lui en baisse de 220 points de base à 26,4%. Il y a donc une maîtrise certaine de nos charges», a déclaré Aziz Cherkaoui, président du directoire de Salafin, lors d’une rencontre organisée la semaine dernière pour annoncer les résultats annuels de la société de financement. Autre amélioration enregistrée : le résultat net gagne 1,2% sur un an pour s’élever à 140 millions de DH. «Le PNB s’établit à 382 millions de DH, soit une évolution de 2,9% sur un an, principalement tirée par les marges d’intérêt qui affichent une progression de 11,7% à 129,31 millions de DH lors de l’exercice 2017. Les marges sur commissions, elles, ont atteint 131,78 millions, en hausse de 4,1%», a souligné Mohammed Er-raoui, directeur général adjoint en charge du pôle financier & administratif. Côté ratios, Salafin affiche un ROA (ratio sur actifs) de 4,1%, pour un total bilan de 3,31 milliards de DH, au même niveau que l’exercice précédent. Son ROE (rentabilité financière), lui, se situe à 21,75%. Le ratio de solvabilité s’établit quant à lui à 18,22%. 

 

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