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Le Programme commun des Nations unies sur le VIH-sida se félicite des progrès réalisés

À mi-parcours des engagements accélérés pour 2020 adoptés par l'Assemblée générale en 2016, le monde enregistre de grandes avancées vers l'objectif de mettre fin à l'épidémie du Sida d'ici 2030.

Le Programme commun des Nations unies  sur le VIH-sida se félicite des progrès réalisés
Une majorité de personnes vivant avec le VIH ont accès à un traitement et les décès liés au Sida ont décliné d'un tiers depuis 2010, mais la pleine réalisation des objectifs d'ici 2020.

La lutte contre le Sida remporte des victoires au niveau mondial. En effet, le directeur exécutif du Programme commun des Nations unies sur le VIH-sida (ONUSIDA), Michel Sidibé, vient d’annoncer que des progrès sont accomplis à travers la plupart des 10 engagements de la Déclaration politique sur le VIH/Sida, «Accélérer la riposte pour lutter contre le VIH et mettre fin à l'épidémie de Sida d'ici à 2030», adoptée en 2016. «Une majorité de personnes vivant avec le VIH ont accès à un traitement et les décès liés au Sida ont décliné d'un tiers depuis 2010, mais la pleine réalisation des objectifs d'ici 2020 nécessite la généralisation des approches de dépistage pilotées par la collectivité et axées sur les personnes, un accès immédiat à des soins prolongés ainsi que le respect des traitements. Le développement rapide de combinaisons de dépistage et de traitement nouvelles et améliorées est fondamental», a souligné M. Sidibé. D'après les chiffres de l'ONUSIDA, les progrès dans la réponse globale à la tuberculose et au VIH ont mené à un déclin de plus d'un tiers des décès liés à la tuberculose parmi les personnes vivant avec le VIH. «L'élimination de la transmission du VIH de la mère à l'enfant reste l'un de nos objectifs. De moins en moins d'enfants contractaient le VIH pendant l'accouchement. Cependant, l'amélioration des traitements pédiatriques est en deçà de nos objectifs de 2018, à savoir 1,6 million d'enfants sous traitement», a souligné M. Sidibé. Un nombre croissant de pays et de villes démontrent qu'une approche préventive combinée respectant et protégeant les droits des plus vulnérables peut réduire drastiquement l'incidence du VIH.
La stigmatisation et la discrimination, l'inégalité des sexes, la pauvreté, l'insécurité alimentaire et les autres inégalités sociales auxquelles sont confrontées les personnes à haut risque d'acquisition du VIH et les personnes vivant avec le VIH constituent des barrières politiques et juridiques à l'accès aux services et entravent les efforts de réduction des infections par VIH. «L'investissement global est également insuffisant, inférieur de près de 7 milliards de dollars à l'engagement de la Déclaration politique de 2016. La lutte mondiale contre le SIDA a été à la source d'innovations dans la santé globale, le développement durable et la coordination au sein du système de développement des Nations unies», indique M. Sidibé.
De son côté, le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a affirmé que l'épidémie du Sida n'est pas terminée, mais cette possibilité existe, ajoutant que l'ONU émettait cinq recommandations : organiser une révolution en matière de dépistage du VIH et atteindre la cible 90-90-90 (90% des personnes vivant avec le VIH connaissant leur statut sérologique, 90% des personnes dépistées recevant un traitement antirétroviral et 90% des personnes traitées ayant une charge virale durablement supprimée à l'horizon 2020), accélérer les efforts d'éradication de la tuberculose et d'autres co-infections et co-morbidités, utiliser la feuille de route de prévention du VIH pour accélérer la réduction des nouvelles infections, protéger les droits humains et promouvoir l'égalité des sexes via des dispositifs de prestation de services axés sur les personnes et des cadres juridiques et politiques favorables, et enfin tirer profit du Programme commun des Nations unies sur le VIH/Sida et des services de partenariat pour la santé de l'ONU.
H.E.H.

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