Qui remportera le marché de Noor Midelt phase 1 ? «L’annonce de l’adjudicataire est imminente. C’est prévu dans quelques semaines, voire moins», a déclaré au
Cette phase comprendra deux centrales de technologie hybride, combinant CSP (thermosolaire) et PV (photovoltaïque). Selon nos informations, le projet portera sur 825 MW (300 MW en CSP et 525 en PV) avec stockage, pour un investissement estimé à 2,1 milliards de dollars (20 milliards de DH) et un taux d’intégration de plus de 35%. «L’attribution du marché portera sur deux contrats distincts relatifs à chacune des deux centrales Noor Midelt phase 1», explique Obaid Amrane. Cela veut dire qu’il est possible que deux groupements soient sélectionnés pour le développement du projet. Les travaux de construction devront démarrer début 2019. Rappelons que le processus de l’appel d’offres international avait commencé il y a pratiquement trois ans, avec un appel à manifestation d’intérêt lancé fin 2015, puis l’appel à pré-qualification des soumissionnaires en juillet 2016. Un an après, soit en juin 2017, cinq consortiums, menés par des leaders mondiaux en énergies renouvelables, ont été préqualifiés par Masen pour le développement de ce projet qui comprendra deux centrales de technologie hybride, combinant CSP (thermosolaire) et PV (photovoltaïque). Sur ces 5 groupements, 3 uniquement restent en lice, confirme Obaid Amrane. Il s’agit des consortiums menés, chacun, par le saoudien Acwa Power, le français Engie et son compatriote EDF Énergies Nouvelles. À noter que le groupement Engie comprend le marocain Nareva Holding. Celui conduit par EDF Énergies Nouvelles est, lui, constitué par le marocain Green of Africa (Alliance entre les groupes FinanceCom, Akwa et Sofinam).
Concernant le montage financier envisagé, et comme nous l’annoncions en exclusivité en février dernier, la banque allemande KfW apportera le plus gros, soit 852 millions de dollars. Suivent la Banque européenne d'investissement (420 millions de dollars) et la Banque africaine de développement (265 millions de dollars : 240 millions sur ses fonds propres et 25 millions via le CTF), l’Agence française de développement (180 millions de dollars) et la Banque mondiale (125 millions de dollars : 100 millions sur ses fonds propres et 25 millions via le CTF). Le reliquat sera apporté par la société de projet à constituer par l’adjudicataire de l’appel d’offres, en partenariat avec
Masen.