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Projet de stratégie de développement pour la bijouterie-joaillerie artisanale

Le secrétariat d’État chargé de l’Artisanat compte doter la filière de la bijouterie-joaillerie artisanale d’une stratégie de développement. Cette activité est ainsi appelée à jouer son rôle économique et social sur les marchés local et étranger, en tirant profit des opportunités offertes par les accords de libre-échange et de l’évolution des tendances et goûts des consommateurs.

Projet de stratégie de développement pour  la bijouterie-joaillerie artisanale
Plusieurs sites sont connus par l’exercice de cette activité artisanale séculaire, dont Fès, Casablanca, Essaouira, Agadir, Tiznit, Guelmim, Laâyoune, Tata et Tanger.

Bonne nouvelle pour les spécialistes de la bijouterie-joaillerie artisanale. Le département de l’Artisanat planche sur une stratégie de développement de cette filière. Il doit commanditer le 21 juin, pour 1,86 million de dirhams, l’étude d’élaboration de cette feuille de route. «Il s’agit de réaliser de manière concertée entre le département de l’Artisanat et les acteurs clés de la filière une étude pour l’élaboration d’une vision stratégique et un plan d’action pour le développement de la bijouterie-joaillerie artisanale. 
La filière englobe la joaillerie, la bijouterie de luxe et la bijouterie de fantaisie (toutes matières premières confondues», explique le ministère. Selon lui, la filière joue un rôle important dans la dynamique de développement du secteur de l’artisanat. Plusieurs sites sont connus par l’exercice de cette activité artisanale séculaire, dont Fès, Casablanca, Essaouira, Agadir, Tiznit, Guelmim, Laâyoune, Tata et Tanger. «Malgré son importance relative, cette filière n’a pas su exploiter tout son potentiel de croissance à même de participer pleinement à la création de richesse et des emplois additionnels prévus par la stratégie de développement de l’artisanat», décrypte le ministère. L’activité est confrontée aujourd’hui au défi de la compétitivité aussi bien au niveau national qu’international. Certains maillons de la chaine de valeurs sont devenus mondialisés. Ce qui met ainsi la filière devant le défi du repositionnement stratégique national et international. «De par sa richesse patrimoniale et historique et la diversité de ses produits et styles, cette branche est appelée à jouer son rôle économique et social que ce soit au niveau du marché local ou étranger, en tirant profit des opportunités offertes par les accords de libre-échange et de l’évolution des tendances et goûts des consommateurs», souligne toujours le département de l’Artisanat. 
Rappelons que le ministère prépare une nouvelle stratégie de développement de l’artisanat. À la différence de celle arrivée à terme en 2015, la future feuille de route aura la particularité d'embrasser toutes les composantes du secteur, à savoir l'artisanat d'art et de production et l'artisanat de service. 

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