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La protestation contre les réformes dans l’Éducation se poursuit

Plusieurs dizaines de lycées étaient de nouveau bloqués, mercredi, en France au troisième jour d'un mouvement de protestation contre les réformes du gouvernement dans le secteur de l’Éducation.

La protestation contre les réformes dans l’Éducation se poursuit
Les perturbations sont signalées dans l'Académie de Lyon et des blocages et incidents observés à Paris, Bordeaux, Toulouse, Nantes, Besançon, dans les Hauts-de-Seine, dans la région lyonnaise et à Toulouse. Ph. Reuters

Le ministère français de l'Éducation a fait état de perturbations, blocages de lycées ou d'incidents dans plusieurs académies, notamment Marseille et Créteil, deux des points chauds de la mobilisation de ces derniers jours. «C'est tendu dans celle de Marseille, avec 20 lycées bloqués ou perturbés, et Créteil avec 24 perturbés, dont 8 complètement bloqués», a indiqué le ministère, ajoutant que d'autres perturbations sont signalées, notamment dans l'académie de Lyon et des blocages et incidents observés à Paris, Bordeaux, Toulouse, Nantes, Besançon, dans les Hauts-de-Seine, dans la région lyonnaise et à Toulouse. La mobilisation contre les réformes dans l’Éducation semble gagner également les universités comme les sites de Censier (Paris-3) et Tolbiac (Paris-1), bloqués par les étudiants. Le ministre de l’Éducation, Jean-Michel Blanquer, a affirmé dans des déclarations à la presse que la mobilisation lycéenne avait stagné entre lundi et mardi, «autour de 200 lycées bloqués sur un peu plus de 4.000» en France, soit «à peu près 5%». Elle est «concentrée dans quelques endroits, notamment à Marseille et Toulouse où l'on a constaté les problèmes les plus forts», a-t-il ajouté, s'inquiétant d'y avoir recensé une «violence qu'on n'a jamais vue». Impulsée par le ministre de l’Éducation nationale, Jean Michel Blanquer, la réforme est décriée par les syndicats des lycéens et des professeurs qui demandent son abrogation. Les syndicats de lycéens contestent la création du Service national universel, qui sera testé dès le mois de juin, avant sa mise en œuvre d'ici à 2026. Les étudiants s'opposent à la hausse des frais d'inscription annoncée par le gouvernement. 

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