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Le Matin : Ce n’est pas la première fois que vous vous produisez au Maroc. Comment trouvez-vous le public
marocain ?
Esteban : Le public marocain est l'un des plus chaleureux et réactifs. Je garde un excellent souvenir de notre dernier concert à Casablanca.
Gabriel : Effectivement, le Maroc est le pays où nous avons fait le plus de concerts et de missions Unicef. Du coup, nous sommes très proches du public marocain. Le public est très dynamique et je ressens beaucoup d’amour de sa part quand je suis sur scène.
Nilusi : Non ce n'est pas la première fois, mais nous avons toujours aussi hâte de venir. Le public marocain est génial. Très convivial et si accueillant. C'est toujours un bonheur de chanter devant vous. Et vous êtes surtout très très bruyants, et ça, on adore !
Gloria : Je suis toujours impressionnée quand j'arrive dans un pays étranger et que je vois qu'on connait notre groupe. Les enfants marocains savent mettre l'ambiance dans les concerts. Ils hurlent, ils applaudissent. On adore ça ! Cela nous met la pêche.
Vous avez beaucoup de fans marocains ?
Esteban : Je pense que oui, car on reçoit pas mal de messages du Maroc.
Gabriel : Oui. C’est un peu comme en France, les amis de mes parents demandent toujours des places pour leurs proches en disant qu’ils sont fans et sur les réseaux sociaux comme Instagram il y a plein de jeunes Marocains.
Nilusi : On a des fans marocains et c'est surprenant de savoir que notre musique dépasse les frontières. C'est vraiment impressionnant pour nous.
Gloria : Ma maman me tient au courant de ce qu'elle poste sur mes réseaux sociaux qu'elle gère, et elle me dit que suite à nos voyages à l'étranger j'ai beaucoup de fans qui se rajoutent à mes followers et qu'il y a beaucoup de Marocains parmi eux. C'est génial !
Ce concert sera le dernier avant le départ de Nilusi, comment voyez-vous la suite ?
Esteban : Nous repartons en concert sans Nilusi (ça fait un petit pincement au cœur), mais on retrouve deux autres chanteurs et ça, c'est plutôt sympa.
Gabriel : On restera toujours proche de Nilusi et je lui souhaite une belle carrière. Nous la soutenons à fond.
Nilusi : C'est vrai que c'est mon dernier concert avec les kids et c'est assez fort pour moi. J'ai passé les deux plus belles années de ma vie avec les kids, j'ai grandi avec eux. Je suis nostalgique en avance, mais je suis également heureuse de pouvoir suivre cette nouvelle voie. Je prépare mon album solo depuis un mois. J'écris et compose de nombreuses chansons depuis deux ans et j'ai senti que c'était le moment de prendre mon envol et me concentrer sur les messages que j'aimerais également passer. Jamais je n'ai été aussi sincère de ma vie comme je l'ai été sur cet album.
Gloria : Nilusi est comme une grande sœur pour nous tous. Ça va faire un vide. Ça m'angoisse, mais je sais qu'avec les nouveaux friends, Dylan et Iliana, on va s'éclater. De toute façon, on va se revoir.
Vous préférez chanter en solo ou en groupe ?
Esteban : Je préfère chanter en groupe parce que le stress comme la joie se partagent.
Gabriel : On pense tous chanter solo, je pense, mais pour le moment on s’éclate plus en groupe ! C’est beaucoup plus fun !
Nilusi : Je pense que j'aime réellement les deux. Ce sont deux manières différentes de chanter et de vivre la scène, et je les aime autant.
Gloria : J'ai commencé à chanter en solo et aujourd'hui j'aime aussi de temps en temps être soliste. Mais c'est tellement mieux avec des copains. On se sent moins seul et on se soutient les uns les autres.
Vous arrivez à gérer l'école et les Kid's ? Et vie privée, vie publique ?
Esteban : En ce qui me concerne, je suis au CNED (école par correspondance en France). Pour gérer tous les aspects de nos vies, ça demande quand même un peu d'organisation.
Gabriel : Aujourd’hui, je peux dire que j’y arrive. Mais c’est un rythme à prendre, la course contre la montre et comment faire gagner du temps autour de moi pour en gagner moi-même. Mais c’est la passion qui me conduit, j’aime trop ce que je fais. L’école se passe à la maison ou à l’hôtel avec des coachs particuliers afin de lier la scolarité et la carrière.
Nilusi : Pour l'école, nous étions pratiquement tous au CNED et c'était une manière plus sereine et plus simple de suivre nos études. Pour le reste, je pense qu'il faut essayer de tenir un juste milieu pour les deux. Accorder autant d'importance à la vie publique qu'à la vie privée.
Gloria : Je fais l'école avec une professeure privée. Je préfère parce qu'elle ne s'occupe que de moi. J'ai plein de copines dans ma ville et quand je rentre chez moi ma maman organise toujours une rencontre et on s'éclate. On a même créé une team qu'on a appelé «La team DAB». On adore faire des musicaly, du Karaoké et surtout s'inventer des scénarios qui font peur. On se crée nos aventures.
Vous rêvez tous de continuer dans la chanson ?
Esteban : Oui, ça me plairait de continuer dans la musique avec mon cousin Diego ou bien dans le cinéma, pourquoi pas ?
Gabriel : Mon rêve est de continuer à m’épanouir dans la musique, la danse et... une grande envie de cinéma.
Nilusi : Oui. La chanson c'est toute ma vie et je vis pour ça. Je ne me vois pas ailleurs que dans la musique. Même dans le cas où je n'arriverais pas réaliser mon rêve sur scène, j'aimerais travailler pour les autres, en tant qu'auteur, compositrice, directeur artistique...
Gloria : Bien sûr, mais dans le cinéma aussi !
