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La Coupe du monde, Russie 2018, entame son dernier virage avec les quarts de finale de la compétition qui débutent ce vendredi. Le premier choc du top 8 voit la France affronter l’Uruguay à Nijny Novgorod. Une rencontre spéciale pour les «Bleus», qui n’ont remporté qu’une seule de leurs 7 confrontations avec le représentant de l’Amérique latine. Après avoir écarté l’Argentine en huitième de finale, Didier Deschamps pourrait boucler la boucle. En effet, le premier match du technicien français en tant que sélectionneur de son pays a été face à l’Uruguay, en août 2012.
À la tête d’une génération prometteuse, Deschamps a rallié la finale de l’Euro 2016, mais doit faire preuve de plus de roublardise face au technicien hors pair qu’est Oscar Tabarez, le sélectionneur de l’Uruguay. Du haut de ses 71 ans, «El Maestro» a présenté au monde l’une des formations les plus disciplinées sur le rectangle vert, en n’ayant concédé qu’un seul but depuis le début de la compétition. Malheureusement pour les «Charruas», ils seront privés de leur attaquant Edinson Cavani, qui a inscrit les trois derniers buts uruguayens dans la compétition, dont un doublé face au Portugal en huitième de finale. La France, quant à elle, peut compter sur la rapidité de Kylian Mbappé, mais pas sur la rigueur de Blaise Matuidi, suspendu.
Neymar-Hazard, l’autre duel
À Kazan, le Brésil affronte la Belgique, dans un match qu’on présente comme le plus relevé des quarts de finale. Avant le Mondial, beaucoup pensaient que la «Seleçao» était le grand favori pour le titre, avec une attaque formée de Neymar, Coutinho, Gabriel Jesus et Willian. Pourtant, c’est la Belgique qui a explosé les compteurs, en inscrivant pas moins de 12 buts. Invaincus depuis 23 matchs consécutifs, les «Diables rouges» ont surtout donné une preuve irréfutable de leur force de caractère, en s’extirpant du piège japonais en huitièmes. En revanche, la défense a été le point faible des Belges et les lacunes affichées pourraient coûter très cher face au Brésil. Les Sud-Américains avaient d’ailleurs éliminé la Belgique en huitième de finale en 2002, pour ensuite aller décrocher leur dernier titre mondial à ce jour.
Les Belges avaient mis plus d’une décennie pour s’en remettre. Avec l’arrivée d’un joueur du calibre d’Eden Hazard, impliqué dans 19 buts sur les 18 derniers matchs, est le représentant idéal de ce renouveau. Mais pour progresser du statut d’outsider à celui de champion, le numéro 10 belge doit réussir l’examen de passage brésilien. À titre de comparaison, Neymar a été impliqué dans 20 buts lors des 19 derniers matchs. En revanche, le Brésilien a passé 14 minutes à se tordre de douleur sur terre, selon les calculs de la télévision suisse. Pas sûr que le jeu d’acteur soit son meilleur argument.
