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Quatre billets en jeu sur le lagon de Dakhla, le Maroc entre en lice aujourd'hui

Sélectionnée aux dépens de l'Égypte et de l'Afrique du Sud par l'IKA pour abriter les qualifications de la première épreuve olympique de l'histoire du kitesurf, la presqu'île de Dakhla a vu déferler des dizaines de jeunes riders en quête d'un ticket pour les JO de la jeunesse 2018 à Buenos Aires. La compétition a démarré mercredi avec une nouvelle discipline au programme, un «downwind slalom» à élimination directe auquel les Marocains prendront part jeudi.

Quatre billets en jeu sur le lagon de Dakhla,  le Maroc entre en lice aujourd'hui
La journée de jeudi connaitra l'entrée en lice des riders marocains. Ph. Seddik

Organisé sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, par l'Association Lagon Dakhla, l’International Kiteboarding Association (IKA), et sous l’égide du Comité national olympique, le premier tournoi qualificatif zone Europe-Afrique de kitesurf de l'histoire des Jeux olympiques a pris ses quartiers à Dakhla depuis mardi. Après une première journée réservée aux inscriptions et à des sessions d'entraînement, le coup d'envoi officiel a été donné à l'issue d'une cérémonie d'ouverture rehaussée par la présence du Wali de la région Dakhla Oued Eddahab, Lamine Benomar, du président de la région Dakhla Oued Eddahab, Khattat Yanja, ainsi que l'ensemble des autorités civiles et militaires de la région. Les riders, âgés de 15 à 18 ans, n'ont pas caché leur admiration face à un spot aux conditions exceptionnelles : un vent constant et puissant, une surface idéale, des conditions climatiques optimales et des hébergements à quelques mètres du lieu de compétition, évitant aux concurrents d'effectuer de longues liaisons. Mercredi, les sélections européennes se sont donné la réplique dans le cadre d'une nouvelle épreuve à élimination directe, alors que les équipes africaines, dont les six Marocains en lice, commencent l'aventure jeudi. 
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Questions à Bruno De Wannemaeker, vice-président de l'IKA : 
«C'est beaucoup plus facile d'organiser ce genre d'événement ici à Dakhla»

Le kitesurf vient d'entrer dans le programme du CIO en 2017 et fera partie des JO pour la première fois de son histoire. Comment l'IKA œuvre-t-elle pour promouvoir davantage ce sport de glisse ?
C'est très important pour nous d'intégrer la famille olympique. Quand le Comité international olympique valide l'adhésion d'une nouvelle discipline, cela veut dire que le financement devrait suivre et que les ressources seront multipliées. Nous comptons sur ce paramètre pour aider les jeunes pratiquants à se développer. À Dakhla, chaque continent aura droit à deux tickets qualificatifs pour les JO de la jeunesse 2018, ce qui nous laisse prévoir une compétition très serrée. 

Comment se jouera exactement la nouvelle épreuve proposée par l'Association internationale ?
Contrairement aux épreuves des seniors, les juniors n'évolueront pas en wave ou en freestyle, mais ce sera une épreuve avec un départ et une arrivée en groupes, un downwind slalom avec des obstacles sans cotes établis par les juges. La première moitié de chaque groupe est qualifiée pour le tour suivant, dans un système à élimination directe. 

C'est votre 2e passage à Dakhla, comment évaluez-vous son spot ?
C'est beaucoup plus facile d'organiser ce genre d'événement ici à Dakhla, car le vent est stable, la surface de l'eau est plate et la profondeur est limitée, tout ce dont on a besoin pour réussir des sessions de kitesurf et cela n'existe pas dans tous les spots du monde.

 

Dakhla, Youssef Moutmaïne 

 

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