Signées par le ministre de la Justice, Mohamed Aujjar, et le ministre burkinabé de la Justice, des droits humains et de la promotion civique, Garde des Sceaux, Bessolé René Bagoro, ces trois conventions portent sur la coopération judiciaire en matière civile, commerciale et administrative, ainsi que sur l’entraide judiciaire en matière pénale et l’extradition en vertu de laquelle les deux pays échangeront les personnes ayant commis des actes répréhensibles dans chacun des deux pays.
De son côté, M. Aujjar a qualifié de «jour mémorable» la signature de ces conventions entre les deux pays qui viendront consolider les relations de coopération entre le Maroc et le Burkina Faso. À cet égard, il a appelé à asseoir un cadre de coopération fructueuse et prometteuse entre les deux pays en matière judiciaire, ajoutant que, conformément aux Hautes Orientations de S.M. le Roi Mohammed VI, le Maroc a réalisé des avancées importantes sur la voie de la consolidation des institutions de l’État de droit, en particulier l’indépendance du Parquet et le vaste chantier de la réforme de la justice.
Le Maroc est fortement attaché à son africanité, a affirmé M. Aujjar, exprimant sa satisfaction de voir le Burkina Faso s’acheminer vers la voie du développement et du renforcement de ses relations de coopération avec le Royaume, en général, et dans le domaine judiciaire, en particulier. Cette coopération s’inscrit dans le cadre de la consolidation de la coopération Sud-Sud, en application des Hautes Orientations Royales, a-t-il fait remarquer, relevant que les conventions signées devront conférer un cadre plus légal aux relations entre Rabat et Ouagadougou qui leur permettra de relever les multiples défis. «Nous sommes animés d’une volonté infaillible de promouvoir nos relations bilatérales dans l’ensemble des domaines de coopération», a indiqué M. Aujjar.
Lors de son séjour à Ouagadougou, M. Aujjar, qui a entamé, lundi, une visite de travail de trois jours au Burkina Faso, sera reçu par le Premier ministre burkinabé, Paul Kaba Thiéba, le premier vice-président de l’Assemblée nationale et le ministre d’État auprès de la Présidence du Burkina Faso. La visite du ministre de la Justice sera également couronnée par la signature d’un accord de coopération entre l’Institut supérieur de la magistrature du Maroc et l’École nationale de l’administration et de la magistrature du Burkina Faso.