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La contribution de la demande intérieure à la croissance de l’économie nationale a nettement ralenti en 2017, selon la note de conjoncture de la DTFE publiée jeudi dernier. Celle-ci est revenue à 3,2 points en moyenne des trois premiers trimestres de l’année au lieu de 5,6 points durant la même période de 2016.
Par ailleurs, avec un ralentissement à 1,7% contre 10,6% un an plus tôt, l’investissement n'a contribué à la croissance du PIB que de 0,4 point en moyenne contre 3,3 durant la même période de l’année précédente. Ce constat est dû au léger recul des dépenses inscrites au budget général de l’État à fin septembre 2017. Pour sa part, la consommation des ménages qui a bénéficié du faible niveau d’inflation a enregistré une progression moyenne de 4,5% contre 3,3% durant la même période de 2016. De ce fait, sa contribution à la croissance économique a été portée à 2,6 points contre 1,9 un an auparavant. S’agissant de la croissance économique, elle s’est établie à 3,9% en moyenne des trois premiers trimestres de 2017, contre 1,3% un an plus tôt. Cette évolution résulte d’une importante reprise de l’activité agricole, conjuguée à une légère amélioration des activités non agricoles.
Dans le détail, la valeur ajoutée agricole a enregistré une sensible hausse de 15,4% en moyenne des trois premiers trimestres, au lieu d’une baisse de 12,5% une année auparavant. Cette hausse émane de la réalisation de l’une des meilleures récoltes céréalières depuis le lancement du Plan Maroc vert. Quant aux activités non agricoles, leur valeur ajoutée s’est améliorée de 2,6% contre 2,1% en 2016.
Souhir Benkirane
