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À Midelt, en ce mois sacré du Ramadan, après le travail, les gens font de leur mieux pour faire passer le temps en attendant l’appel à la prière du Moghreb. En ce sens, plusieurs personnes préfèrent flâner dans les allées des jardins publics pour se plonger dans la lecture de journaux ou de bouquins, en attendant l’approche de l’heure de la rupture du jeûne.
Durant la soirée, après la prière *d’Al Icha, certaines personnes, jeunes et vieillards, vont vadrouiller dans les avenues de la ville ou vont s’attabler dans des cafés pour faire un brin de causette autour d’un thé à la menthe ou d’un café, et s’adonner à des parties de cartes ou de jeux d’échecs, ou tout simplement converser sur l’actualité et les problèmes de la vie.
D’autres personnes préfèrent rendre visite aux membres de la famille et aux voisins, ou faire des rencontres amicales et chaleureuses qui ne se terminent, la plupart du temps, qu’à minuit, autour de friandises et de gâteaux au miel, meublées par des soirées et des émissions programmées par les différentes chaînes de télévision, ou aller tout simplement à la mosquée du quartier pour prier, écouter la parole divine et les recommandations religieuses édictées par le Saint-Coran. En somme, la rupture du jeûne est, chaque soir, l’occasion de réjouissances en famille, auxquelles on agrège voisins et amis. Sur un autre registre, l’opération Ramadan 1439, organisée à travers tout le Royaume par la Fondation Mohammed V pour la Solidarité, s’est déroulée dans de bonnes conditions. Le lancement de cette importante opération a été organisé à Dar Talib (Maison de l’étudiant), sous la supervision du gouverneur de la province Atmane Souali. Le nombre total des ménages bénéficiaires s’élève à 7.600 familles nécessiteuses, tant en milieu rural que dans les centres urbains de la province.
La mosquée Salam, de la ville de Midelt, a également été le théâtre d’une opération de remise de lots de denrées alimentaires en guise d’aide à 128 anciens imams âgés et nécessiteux, ainsi qu’à des veuves dépourvues de revenus fixes.
En ce qui concerne le contrôle des prix des denrées alimentaires et des produits de première nécessité, le service économique de la province a tenu plusieurs réunions, tant au niveau provincial qu’à l’échelon local, avec des agents assermentés en la matière, d’une part, et les représentants des commerçants, de l’autre, dans le but de les sensibiliser pour combattre les hausses illicites des prix et le stockage clandestin des denrées alimentaires, afin que les besoins des ménages soient convenablement assurés en ce mois d’abstinence et de piété.
