Ramaphosa veut renforcer la lutte contre la corruption

Fraîchement élu président du parti de l’ANC, au pouvoir en Afrique du Sud, Cyril Ramaphosa a promis, jeudi, de renforcer la lutte contre la corruption, un problème désigné comme l’un des principaux freins au développement dans ce pays d’Afrique australe.
Le nouveau patron du parti de Nelson Mandela, qui se prépare à prendre la présidence du pays en 2019, a appelé les procureurs généraux sud-africains à engager des poursuites urgentes contre une compagnie, qui aurait des liens avec le Président sud-africain, Jacob Zuma.
Selon les analystes, la nouvelle sortie de Ramaphosa ne manquera pas d’augmenter les pressions sur l’actuel patron de l’Union Building, quartier général du gouvernement à Pretoria, d’autant plus qu’il intervient sur fond d’appels à la démission de ce dernier avant la fin de son mandat en 2019, date de la tenue d’élections générales dans le pays arc-en-ciel.
Immédiatement après son élection à la tête de l’ANC en décembre dernier, Ramaphosa a multiplié les attaques contre les compagnies contrôlées par les Gupta, une famille de richissimes hommes d’affaires d’origine indienne, liés au Président Zuma. Cette famille est notamment accusée d’avoir usé de ses relations avec le chef d’État pour renforcer son contrôle et son influence y compris au sein du gouvernement.