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Rapport sur le cadre institutionnel et politique en matière de communication

L'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) rend public aujourd’hui un rapport qui analyse le cadre institutionnel et politique existant au Maroc en matière de communication dans sa relation avec la participation citoyenne et l’adhésion au Partenariat pour un gouvernement ouvert.

Rapport sur le cadre institutionnel et politique en matière de communication
Le document de 170 pages est intitulé «Voix citoyenne au Maroc : le rôle de la communication et des médias pour un gouvernement plus ouvert».

Le Maroc est, depuis le mois d’avril, membre du Partenariat pour un gouvernement ouvert (OGP), une organisation à but non lucratif engagée à rapprocher les gouvernements et leurs citoyens, travaillant maintenant avec 76 pays, 20 gouvernements locaux et des milliers d'organisations de la société civile. Dans ce cadre, l'Organisation de coopération et de développement économiques rend public, aujourd’hui, un rapport qui analyse comment le cadre institutionnel et politique existant au Maroc en matière de communication peut renforcer la transparence et la participation des citoyens. Le document de 170 pages est intitulé «Voix citoyenne au Maroc : le rôle de la communication et des médias pour un gouvernement plus ouvert».
Compte tenu des réformes liées aux écosystèmes des médias, le rapport s’intéresse à la contribution de ces derniers aux initiatives pour un gouvernement ouvert. Il examine les opportunités et les difficultés rencontrées par les citoyens et les journalistes dans leurs démarches visant à accéder à l’information, et la capacité des médias en ligne, du journalisme civique et des médias associatifs et locaux à renforcer la transparence et à favoriser l’engagement des citoyens. «Le rapport envisage diverses réponses possibles aux enjeux actuels de la désinformation et des discours de haine, et suggère des voies de réforme susceptibles d’être soutenues», annonce l’OCDE sur son site institutionnel.
Il est à signaler que le Maroc s’est engagé avec une ferme conviction à adhérer au Partenariat pour un gouvernement ouvert, considéré comme un processus structurant qui ne peut que consolider ses acquis en termes de transparence, d’équité, d’intégrité et de démocratie participative. On se le rappelle, le Maroc avait rempli les conditions d’accès à ce partenariat à travers le lancement et la réalisation de plusieurs chantiers dans les domaines relevant des critères d’éligibilité à l’OGP, notamment ceux se rapportant à la transparence budgétaire, à l’accès à l’information publique, à l’intégrité et à la participation citoyenne.
D’ailleurs, tout un plan d’action national pour un gouvernement ouvert, composé d’une vingtaine d’engagements, avait été adopté pour la période 2018-2020. Il s’agit, en matière d’accès à l’information, de la sensibilisation de l’opinion publique au droit d’accès à l’information, de la désignation et la formation des chargés de l’information au niveau des administrations et des établissements publics, de la création des entités administratives chargées des archives et de la formation de formateurs en matière de gestion des archives. Il est également question du renforcement de la publication et de la réutilisation des données ouvertes, de la mise en place d’un dispositif de partage des données environnementales et de la mise en place du portail de la transparence.
En ce qui concerne la participation citoyenne, il s’agit d’engagements relatifs à la création d’une dynamique consultative au niveau national et régional, à la mise en place d’une plateforme électronique de «la participation citoyenne», au renforcement de la participation citoyenne à travers l’appropriation par la société civile des mécanismes relatifs à la démocratie participative et le renforcement de l’accès de la société civile aux médias audiovisuels. 

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