Menu
Search
Vendredi 29 Mars 2024
S'abonner
close
Vendredi 29 Mars 2024
Menu
Search
Accueil next Culture

Le réalisateur éthiopien Haile Gerima préside le jury de la compétition officielle

L’Association du Festival de Rabat pour la culture et les arts a donné, vendredi 16 novembre, le coup d’envoi de son 23e Festival international du cinéma d’auteur de Rabat qui se poursuivra jusqu’au 24 du mois. La cérémonie d’ouverture a été marquée par deux fervents hommages rendus, respectivement, à la comédienne marocaine Fatima Harandi (Raouia) et l’acteur égyptien Mahmoud Hamida.

Le réalisateur éthiopien Haile Gerima préside  le jury de la compétition officielle
Mahmoud Hamida recevant le trophée des mains du ministre Abdelkrim Benatiq.Ph. Kartouch

L’ouverture a été marquée par la projection du film qui a eu la Palme d’Or au Festival de Cannes-2018, «Une affaire de famille» du Japonais Hirokazu Kore-eda. Un choix à saluer, car c’est très enrichissant d’accueillir dans notre pays des cinéastes d’autres contrées qui apportent avec eux leur expérience cinématographique et la partagent avec nos professionnels du secteur. C’est, d’ailleurs, ce qui se passe dans toutes les manifestations de ce genre, comme le Festival de cinéma d’auteur qui se déroule, actuellement, à Rabat avec une riche programmation, répartie sur différentes salles de la capitale pour donner la possibilité à un large public de voir les 72 films proposés, dont 14 seront en compétition officielle.
Pour cette 23e édition, c’est le Liban qui prend la prestigieuse place d’invité d’honneur pour dévoiler sa cinématographie, à travers certains de ses cinéastes sollicités pour l’occasion. Comme l’a souligné le président du Festival Abdelhaq Mantrech, «Rabat vivra tout au long de cet événement des moments exceptionnels que mérite cette ville des lumières et capitale de la culture, selon le souhait de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Sachant que Rabat connait des changements très importants qui nous motivent à faire de ce festival une plateforme de la culture et de l’art. D’où notre souci de déployer d’intenses efforts pour réussir cet événement et aller de l’avant». Ainsi, en dehors des rubriques classiques, dont la compétition officielle, les conférences et ateliers, les organisateurs ont prévu de présenter un panorama du cinéma des Marocains qui vivent à l’extérieur du Maroc pour garder le lien avec ces créateurs et suivre leur production.
Des hommages mérités furent rendus en cérémonie d’ouverture à la figure emblématique du cinéma marocain, Raouia que le réalisateur Hassan Benjelloun a qualifié de grande dame du cinéma marocain. «C’est une comédienne qui m’a beaucoup inspiré. C’est une actrice qui d’un petit rôle crée un grand rôle et donne toujours un plus avec les personnages qu’elle campe. Sa parole poétique rentre dans tous les cœurs», renchérit Benjelloun à l’encontre de Fatima Harandi qui reçoit son Trophée de Reconnaissance sous un tonnerre d’applaudissements. Une forte émotion l’a envahie en face de cette grande ovation. «Merci pour ce public qui a partagé avec moi cette joie et ces pleurs. J’aime tous ceux qui aiment le cinéma qui est un virus incurable». Le deuxième hommage n’est autre que celui réservé au grand acteur égyptien Mahmoud Hamida qui n’a pas manqué d’exprimer sa joie d’être pour une deuxième fois au Maroc. «La dernière fois quand suis venu, j’ai gardé dans ma mémoire ce même public accueillant et généreux. Et quand Mantrach m’a invité à venir, je n’ai pas hésité un seul moment». C’était, aussi, l’occasion pour présenter les deux jury, celui de la critique présidé par l’Américaine Noelia Satos et le second de la compétition officielle, chapeauté par le réalisateur éthiopien Haile Gerima. C'était une belle soirée. Ensuite, le festival a pris sa vitesse de croisière, avec la projection des films que les cinéphiles attendaient avec impatience et autres conférences et ateliers animés par les professionnels du secteur. 

Lisez nos e-Papers