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Le retrait des équipes nationales, véritable bombe sur le Tour du Maroc

Incroyable, mais vrai ! Les deux équipes nationales engagées au Tour du Maroc ont pris tout le monde de court et ont abandonné la compétition, à deux étapes de la fin, pour des raisons financières. Un coup dur pour l'image du Tour qui mettra sûrement des années à se relever de ce scandale.

Le retrait des équipes nationales, véritable bombe sur le Tour du Maroc

C’est un coup dur pour la Fédération Royale marocaine de cyclisme (FRMC), qui plus est, il se déroule au cours de l’événement phare sur son calendrier. À deux étapes de la fin du Tour du Maroc 2018, les cyclistes des deux équipes nationales ont subitement décidé d’arrêter la compétition, refusant de prendre le départ de la huitième étape entre les villes d’Agadir et Essaouira. Les raisons de cette révolte soudaine semblent avoir un rapport avec leur statut de coureurs officiels de la sélection nationale.
En effet, ces derniers auraient demandé au président de la FRMC, Mohamed Belmahi, lors d’une réunion qui a duré plus de 3 heures, avant le départ de la huitième étape, de leur verser un salaire mensuel qui leur permettrait de subvenir aux besoins de leurs familles, en plus d’une motivation financière plus importante pour leur participation au Tour. Les cyclistes ont aussi exigé qu’on leur prodigue un matériel de bonne qualité pour leur permettre de disputer les compétitions nationales et internationales dans les meilleures conditions.

De son côté, le président de la FRMC, Mohamed Belmahi, a indiqué au «Matin» que la Fédération avait octroyé une prime de motivation de 10.000 DH pour chaque coureur des deux sélections (5.000 DH au départ et 5.000 DH à l’arrivée).
Belmahi nous a expliqué que la Fédération avait aussi entamé les procédures nécessaires pour la création d’un contrat type qui lierait les cyclistes des sélections et l’instance fédérale, moyennant un salaire mensuel. Refusant les propositions du président de la FRMC, les coureurs auraient décidé de revenir chez eux, abandonnant ainsi la caravane du Tour. Un coup dur pour la réputation du cyclisme nationale, d'autant plus que cette édition connaît la participation de juges de l’Union cycliste internationale.

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