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Réunion du bureau de la 16e Conférence ministérielle africaine de l’environnement

Le secrétariat d’État chargé du Développement durable et le programme des Nations unies pour l’environnement ont co-organisé la 29e réunion du bureau de la 16e Conférence ministérielle africaine de l’environnement (CMAE), ces 17 et 18 avril à Skhirate. Cette rencontre a constitué une occasion propice pour examiner l’état d’avancement des décisions prises lors de la 16e CMAE et définir les orientations nécessaires à leur mise en œuvre.

Réunion du bureau de la 16e Conférence ministérielle africaine de l’environnement
Ph. Kartouch

La 29e réunion du bureau de la 16e Conférence ministérielle africaine de l’environnement s’est ouvert hier à Skhirate avec la participation de plusieurs ministres chargés de l’Environnement des pays membres du bureau. Co-organisée par le secrétariat d’État chargé du Développement durable et le programme des Nations unies pour l’environnement, cette réunion a pour objectifs d’examiner l’état d’avancement des décisions prises lors de la 16e CMAE et de donner les orientations nécessaires pour leur mise en œuvre, ainsi que la discussion de la contribution de la CMAE aux prochains événements globaux en matière d’environnement et de développement durable, notamment la 14e Conférence des parties à la Convention sur la diversité biologique (COP 14) et la 24e COP sur les changements climatiques.

Intervenant à cette occasion, Nezha El Ouafi, secrétaire d’État chargé du Développement durable, a souligné l’importance du rôle que joue la CMAE en tant qu’autorité ministérielle africaine permanente pour la protection de l’environnement et plateforme continentale fédérant l’ensemble des pays africains autour des questions mondiales et régionales en matière d’environnement et de développement durable. Un rôle qui devient de plus en plus crucial en raison des défis multidimensionnels que les questions d’environnement et de développement durable posent aux pays africains, au regard des engagements pris au niveau international, notamment suite à l’adoption de l’Accord de Paris sur le climat et l’Agenda 2030 et ses objectifs de développement durable.

En effet, bien que le continent africain soit riche en ressources naturelles et humaines, il demeure extrêmement vulnérable sur le plan environnemental et climatique, et ce en dépit des efforts déployés au niveau national et sous-régional. Selon la secrétaire d'État, cette vulnérabilité risque de s’accentuer davantage en raison des impacts du changement climatique avec les conséquences qui s’en suivent sur le plan social et économique. «C’est dans ce contexte que les pays africains ont besoin d’unifier davantage leurs efforts et de rehausser le rôle de la CMAE pour qu’elle continue à assurer un leadership à l'échelle continentale en renforçant l’intégration de l’environnement dans les politiques sectorielles et en favorisant le consensus sur les questions émergentes de l’environnement et de développement durable au niveau régional», souligne Mme El Ouafi.

Il convient de rappeler que le Maroc, conscient du rôle qu’il est appelé à jouer, s’est fortement impliqué dans cette dynamique africaine, comme en témoigne son engagement fort au niveau régional à travers le lancement de plusieurs initiatives telles que l’Initiative de l’Adaptation de l’agriculture africaine, «Triple A», l’initiative «Triple S» pour promouvoir la Stabilité, la sécurité et la soutenabilité en Afrique, l’initiative de la Ceinture bleue pour une économie bleue et durable des océans en Afrique, et l’initiative «Water for Africa». Le Maroc œuvre en outre avec les pays frères et amis pour l’opérationnalisation des trois commissions climat créées à l’occasion de la COP 22, en l’occurrence la Commission du bassin du Congo, la Commission du Sahel et la Commission des États insulaires. 

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