Le groupe hôtelier Risma a réalisé un chiffre d’affaires consolidé de 1,4 milliard de DH en 2017, en hausse de 4% sur un an. Cette hausse s’explique par la bonne performance des hôtels en activité (38 millions de DH), conjuguée à la contribution des nouveaux établissements (36 millions de DH). Selon le Top management du groupe, les revenus ont augmenté en dépit des rénovations (140 millions de DH) et cessions d'hôtels Ibis, impactant négativement le chiffre d’affaires à hauteur de 25 et 2 millions de DH respectivement. Le résultat d’exploitation (RBE), quant à lui, s’est élevé à 226 millions de DH, en nette hausse nette de 28% sur un an. Motif : la bonne maîtrise des charges et la baisse des amortissements, affirme Amine Echcherki, président du directoire de Risma.
En revanche, le groupe se félicite d'avoir réalisé son meilleur gearing depuis 2010 avec 130%, soit un levier financier de 56%. Hors éléments exceptionnels, ce ratio (dettes/capitaux propres) s’élèverait à 117%. Il connaitrait même une tendance baissière dans le futur en raison de la dette du groupe qui diminuera mécaniquement avec le remboursement des crédits long terme.
Par ailleurs, le premier opérateur touristique du pays a réalisé un taux d’occupation de 65% en 2017, en hausse de 3 points par rapport à 2016, contre une moyenne du marché de 43% (+3 points). Enfin, en 2018, le groupe poursuivra sa stratégie d’amélioration de la rentabilité d’exploitation. Celle-ci passe, d’une part, par une bonne maitrise du développement du groupe, se traduisant par des investissements uniquement dans le secteur économique. Et d’autre part, par la maitrise des équilibres financiers, en l’occurrence les cash-flow libres. Fin 2018, Risma aura achevé la rénovation de sept Ibis et du Sofitel Marrakech. Le groupe poursuivra la construction de l’Ibis Abdelmoumen à Casablanca dont l’ouverture est prévue en 2019.Souhir Benkirane
