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Rocade méditerranéenne, massifs montagneux du Rif et pluies diluviennes au menu de l'étape inaugurale

La première étape de la 25e édition du Rallye Maroc Classic – Route du Cœur – a relié, dimanche, Tanger à Tétouan avec un passage sur la rocade méditerranéenne et une boucle qui a plongé les concurrents dans le Rif. Une journée pluvieuse où les 30 équipages n'ont eu droit qu'à quelques éclaircies. Le Maroc prend les commandes du classement d'emblée, grâce à l'équipage Reda Meziane/Zineb Chemao.

Rocade méditerranéenne, massifs montagneux du Rif  et pluies diluviennes au menu de l'étape inaugurale
Les 30 équipages de cette édition-anniversaire ont sillonné lors de la première étape les routes sinueuses du Rif et une partie de la rocade méditerranéenne. Ph. Moutmaïne

Habitué à prendre le départ de Casablanca ou de Rabat dans des conditions météorologiques plutôt clémentes, le Rallye Maroc Classic s'est lancé à partir de Tanger à l'occasion de la 25e édition et a disputé sa première étape sous un ciel grisâtre cette année. À l'exception de quelques éclaircies, les 30 équipages de cette édition anniversaire ont dû sillonner les routes sinueuses du Rif et une partie de la rocade méditerranéenne sous des pluies parfois torrentielles. Le défilé de véhicules rustiques a d'ailleurs croisé deux accidents sur sa route, dont l'un a fait des victimes. C'est dire que les conditions dans lesquelles s'est déroulée cette étape inaugurale, entamée au pied  des Grottes d’Hercules face à l'océan Atlantique, ont été pour le moins extrêmes, d'autant que la saison hivernale a engendré quelques dégâts sur une partie du tracé du rallye. Ceci dit, les Gentlemen Drivers ont quand même réussi à joindre les deux bouts de ce premier test (330 km), disputant deux premières spéciales qui ont révélé bien des surprises.

Une virée dans le Rif pour se mettre dans le bain de la deuxième étape
Après avoir parcouru l’intégralité du front de mer tangerois, du Port jusqu’au Cap de Malabata, les bolides de la 25e édition de la Route du Cœur ont honoré la première épreuve de régularité à «Taghramt» sur 6,675 km, sur une route dominant la mer Méditerranée, une première pour cette compétition. L'équipage français composé de Dominique et Georges Aspert-Boursin (Austin Haley 3000) survolera cette toute première épreuve de régularité sur route en catégorie «Classic», tandis que la Dodge Viper de Bruno Ouvier a dominé la catégorie «Prestige». Après le déjeuner à M'Diq, les moteurs ronronneront ensuite sous les énormes éoliennes de la région de «Mizlafen», arène de la deuxième ERR qui s'est déroulée sur une distance de 7.931 km, en plein milieu des contreforts montagneux du Rif pour un avant-goût de la deuxième étape (Tétouan-Fès). Cette fois-ci, la pole position a été occupée par un équipage des plus expérimentés, les Français Jean-Michel et Marie Arlaud (Citroën DS de 1967), alors que Bruno Ouvier continuait sa balade de santé chez les Prestiges.

L'équipage 17 termine en voiture de courtoisie
Le classement cumulé des deux épreuves de régularité a placé le couple marocain Reda Meziane/Zineb Chemao en tête du classement général, un résultat qui consacre les efforts concédés par cet équipage lors des précédentes éditions. À noter que la Ferrari 275 GTB d'Éric Everard et Jean-Thomas Leplat (équipage 17) est rentrée sur le camion-balais, victime d'une panne juste après la deuxième ERR après un itinéraire jonché d'obstacles, tandis que d'autres bijoux de collection comme les 5 Cobra en course, la Jaguar Type-E, ou encore l'Aston Martin DB6 Volante ont réussi à sortir leur épingle du jeu malgré des passages très difficiles à négocier. La deuxième étape du Rallye Maroc Classic, compétition organisée sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, devait mener les pilotes à Fès, lundi, pour une seconde plongée dans les vallées rocheuses du Rif. 

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