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Comment le Royaume a déconstruit les allégations fallacieuses hostiles à son intégrité territoriale

Intervenant mardi dernier devant la quatrième Commission de l’Assemblée générale de l’ONU, le représentant permanent du Maroc auprès des Nations unies, Omar Hilale, a déconstruit, avec objectivité, réalisme et lucidité, les assertions des ennemis de l’intégrité territoriale du Royaume. Le diplomate marocain chevronné a tenu un discours cohérent, fort et carré, démontrant, avec des preuves et des références précises aux règles du droit international, la pertinence et le bien-fondé de la position du Maroc ainsi que la légitimité et la bonne foi de ses efforts en vue de parvenir à une solution au différend sur la question du Sahara marocain.

Comment le Royaume a déconstruit les allégations fallacieuses hostiles à son intégrité territoriale

La dernière résolution du Conseil de sécurité portant sur le Sahara marocain enterre tous les plans antérieurs à 2007, a affirmé Omar Hilale mardi dernier à New York devant la quatrième commission de l’ONU. L’ambassadeur, représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU, a en effet souligné que le processus politique sur ce conflit a connu, en 2018, des développements notables, en ce sens que le Conseil de sécurité a appelé, dans sa résolution 2414 d’avril dernier, à trouver une «solution politique réaliste, pragmatique et durable, qui repose sur le compromis». Et M. Hilale d’attirer l’attention sur un détail qui a toute son importance : la résolution n’a nullement lié la solution du conflit à l’autodétermination. Pour ce diplomate chevronné, ce nouveau langage du Conseil de sécurité confirme l’impératif de se départir des idéologies dépassées de la guerre froide et consacre l’enterrement définitif de tous les plans antérieurs à 2007, notamment le référendum, auquel aucune résolution du Conseil de sécurité ne s’est plus référée depuis 2001.

M. Hilale a ajouté dans le même ordre d’idées que ce changement conforte l’Initiative marocaine d’autonomie, dont le sérieux et la crédibilité ont été reconnus par le Conseil de sécurité et la communauté internationale. Il a, ainsi, affirmé que la proposition marocaine est bel et bien une solution réaliste, car elle répond à la réalité de la situation socio-économique et politique des provinces du sud du Maroc, pragmatique, par son inclusivité et l’appropriation par les populations du Sahara de ses différentes composantes politiques, tribales, générationnelles, professionnelles et genre, et durable, en intégrant la solution de ce différend régional dans une perspective globale, basée sur la paix, la stabilité et l’intégration économique de l’ensemble de la sous-région du Maghreb.
Battant en brèche les assertions des ennemis de l’intégrité territoriale du Royaume, M. Hilale a démontré comment les élus du Sahara sont les représentants légitimes des populations de la région. À cet égard, il s’est interrogé (faussement) si un groupe armé, en l’occurrence le «polisario», était habilité à représenter une population, lorsqu’il la séquestre, lui-même, dans des camps, embrigade militairement ses enfants et viole ses droits les plus fondamentaux.

Pour lui, la réponse est de toute évidence non. Il s’est interrogé également comment un mouvement séparatiste créé plus d’une décennie après l’inscription de la question du Sahara à l’ONU, par le Maroc, en 1963, peut-il prétendre représenter la population de ce même Sahara. «Les vrais représentants du Sahara, dont certains se sont adressés à vous la semaine dernière, ont été librement choisis par la population du Sahara marocain, en septembre 2015 et octobre 2016», a tranché M. Hilale. «Ces élections libres, transparentes et démocratiques ont été confirmées dans les rapports du Secrétaire général de l’ONU et sa Représentante spéciale au Sahara, ainsi que les observateurs internationaux qui ont suivi ces scrutins». Par ailleurs, M. Hilale a mis l’Algérie face à ses responsabilités, en réitérant devant la quatrième commission l’appel du Maroc au recensement et à l’enregistrement des populations des camps de Tindouf, conformément au droit international humanitaire qui exige le recensement et l’enregistrement des réfugiés partout dans le monde. «Le recensement et l’enregistrement demeure une condition sine qua non pour garantir la protection des réfugiés, quantifier leurs besoins humanitaires et mettre en œuvre des solutions durables», a insisté M. Hilale, notant qu’un tel enregistrement assurera également que l’aide fournie par les donateurs parvienne réellement aux populations des camps et n’est pas détournée. «Malheureusement, les populations des camps de Tindouf demeurent une exception dans le monde. Les appels répétés du Conseil de sécurité depuis 2011 pour que cet enregistrement soit effectué sont restés sans effet», a-t-il regretté, en rappelant que les multiples tentatives du Haut Commissariat pour les réfugiés se sont heurtées à un refus catégorique du pays hôte, qui, au demeurant, a le devoir de s’acquitter de cette obligation. 

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