Menu
Search
Vendredi 10 Mai 2024
S'abonner
close
Vendredi 10 Mai 2024
Menu
Search
Accueil next Régions

Sauvegarde du patrimoine architectural : l’Agence urbaine met le pied à l’étrier

L’Agence urbaine de Casablanca vient d’annoncer le lancement d’une étude pour l’élaboration d’un plan de sauvegarde et de valorisation du patrimoine architectural, urbain et paysager du cœur historique de la ville de Casablanca.

Sauvegarde du patrimoine architectural : l’Agence urbaine met le pied à l’étrier
Casablanca est un musée d’architecture à ciel ouvert s’étalant sur plus d’un siècle, vivant, palpitant et courtisant à merci le regard connaisseur.

La métropole a mal à son patrimoine. De véritables joyaux architecturaux sont en perdition. Le tout face à l’impuissance de ceux qui ont conscience de la gravité de la chose. La situation se résume, ainsi, à un patrimoine architectural en péril, à la merci des outrages du temps et de la négligence des autorités. Aujourd’hui, il semblerait que l’on commence à prendre plus au sérieux ce volet qui constitue l’âme même de Casablanca, avec toute sa charge historique et son impact esthétique sur le paysage urbanistique. En ce sens, l’Agence urbaine de Casablanca (AUC) emboîte le pas aux différents intervenants dans la préservation et la valorisation du patrimoine architectural de la métropole. En effet, l’AUC a annoncé, hier lundi, avoir lancé une étude pour l’élaboration d’un plan de sauvegarde et de valorisation du patrimoine architectural, urbain et paysager du cœur historique de la ville de Casablanca, à savoir l’arrondissement de Sidi Belyout. «L’objectif de l’étude est d’établir un inventaire identifiant les éléments patrimoniaux existants, d’élaborer un plan de sauvegarde et de valorisation de ce patrimoine et de déterminer les actions prioritaires et les moyens de leur mise en œuvre afin de préserver durablement ce patrimoine et de valoriser l'image de la ville de Casablanca, appelée à opérer un repositionnement sur le plan international en mettant en avant tous ses atouts», indique l’Agence urbaine de la métropole. À cet effet, l’on apprend qu’une réunion du comité de pilotage s’est déroulée sous la présidence du wali directeur général de l’AUC, Mohamed Aouzaï. Elle a été ponctuée de plusieurs ateliers organisés par l’Agence urbaine en étroite collaboration avec ses partenaires institutionnels et privés. «Ces réunions ont permis de partager, de se concerter et de débattre de l’état et du devenir de ce patrimoine. Chose qui a permis de finaliser la principale phase de l’étude et de réaliser un inventaire identifiant», souligne l’Agence. Ainsi, environ 2.000 unités bâties et quelque 30 espaces urbains, appartenant à différents héritages liés aux grands courants urbanistiques et architecturaux tels le néo-moresque, l’art déco, le moderne, le post-moderne et l’international, ont été inventoriés. La même source indique que cette étude constitue la première phase d’une étude globale qui devrait être lancée sur tout le territoire du Grand Casablanca, exception faite de Sidi Belyout, car déjà ciblé par la phase primaire de l’étude en question. «L’objectif est de mettre en place le cadre adéquat à la protection et à la valorisation du riche patrimoine dont dispose la ville de Casablanca. Cette étude s’inscrit dans la continuité des efforts entrepris dans le cadre du projet de réhabilitation de l’ancienne médina, lancé en 2013, en vue de sa sauvegarde et de sa réhabilitation en tant que patrimoine culturel national».

Lisez nos e-Papers