Outre sa stabilité politique et la rentabilité d’une Coupe du monde au Maroc, le Comité de candidature pour la Coupe du monde 2026 devra mettre en avant sa capacité à abriter un tel événement. En d’autres termes, il devra mettre en relief le potentiel économique du Royaume et le développement qu’il a enregistré depuis 2003 jusqu’à 2018. Au cours de cette période, le PIB du Royaume a été multiplié par 2,1. Sa capacité aéroportuaire a été multipliée par 2,4. Le Maroc a également vu sa capacité hôtelière amplifiée de 2,6. Les autoroutes ont augmenté de plus de 700 km supplémentaires et le nombre de stades d’une capacité de 40.000 places a été multiplié par 3.
les stades modulables, un autre atout pour séduire
L’autre argument phare qui sera mis en avant le 16 mars à Bogota devant le Conseil de la FIFA est celui des stades modulables. Autrement dit, des stades démontables, transportables et réutilisables qui seront conçus exclusivement pour la Coupe du monde de football. L’avantage de ces enceintes footballistiques est leur impact limité sur l’environnement. Ce sont des stades flexibles avec diverses utilisations potentielles. Le Maroc devra s’engager au respect du droit du travail et l’intégration de la composante de développement durable dans sa démarche. Les responsables du dossier marocains ne manqueront pas de mettre en avant le Maroc en tant que destination touristique attrayante. Chaque ville hôte est unique et offrira une expérience inédite et authentique aux supporters qui feront le déplacement au Royaume. Enfin, en tant que pont entre les cultures et les civilisations, la Coupe du monde au Maroc sera un message de paix et de tolérance pour le monde.