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Un scrutin clé pour le processus de consolidation de la paix

Près de huit millions de Maliens se rendront, dimanche prochain, aux urnes pour élire leur Président, lors d'un scrutin clé dans l’histoire de ce pays ouest-africain qui ambitionne de poursuivre avec détermination le processus de restauration de la paix, de préservation de l’unité nationale et d’accélération du rythme du développement économique et social.

Un scrutin clé pour le processus  de consolidation de la paix

La présidentielle de dimanche prochain constitue une échéance cruciale pour le Mali et intervient dans un contexte marqué par la multiplication des attaques armées dans le centre et le nord du pays, malgré les actions menées et les efforts entrepris pour assurer davantage de sécurisation de tout le territoire malien. 
Les 24 candidats pour le premier tour de la présidentielle ont, au cours de la campagne électorale entamée le 7 courant, sillonné le pays et se sont lancés dans la bataille des meetings et des rencontres de proximité pour convaincre l'électorat malien, tout en s’engageant à œuvrer pour un Mali stable, apaisé et en progrès. 
Les promesses électorales faites par les postulants, en particulier les deux principaux candidats, le président sortant Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) et son rival Soumaïla Cissé, leader de l'opposition, sont axées principalement sur la restauration de la sécurité, la réconciliation nationale et la lutte contre la corruption et la pauvreté. Le Président Keïta (73 ans) a rassemblé ses partisans dans un stade de Bamako, où il a appelé à la mobilisation jusqu’à la victoire le 29 juillet. 

«Je me présente pour ma succession, pas par amour du pouvoir, mais par amour pour ce pays, pour sa sécurité et sa stabilité», a-t-il souligné. M. Cissé a animé un meeting sur la Place de l'indépendance dans la capitale malienne. «Je m'engage à tout mettre en œuvre pour ramener la paix et l'unité, à redonner à l’État toute son autorité», a promis M. Cissé. 
Le gouvernement malien s'est engagé à tout faire pour garantir le bon déroulement de ce rendez-vous électoral et a annoncé un train de mesures sécuritaires et sociales au profit notamment des populations du centre du pays, théâtre d’une série d’actes de violence. Tous les moyens dont dispose l'État seront déployés dans la région du centre et cela à travers trois axes : protéger les citoyens (protection physique et sécurité), rassembler les Maliens (cohésion sociale et entente), et servir les Maliens à travers le renforcement de l'action de l'État au service du citoyen, a promis le Premier ministre, Soumeylou Boubeye Maïga, lors d’une visite dans la région de Mopti (centre du Mali). Outre le Président sortant et le chef de file de l’opposition, ce scrutin opposera d’autres candidats, dont l'ancien Premier ministre, Cheick Mohamed Abdoulaye Souad. Pour lever toute sorte d'équivoques, le Premier ministre avait annoncé l'ouverture de l'observation de toutes les phases de l'élection, y compris la centralisation des résultats, à la participation de toutes les organisations internationales, dont l'Union africaine, l'Union européenne, la Minusma (mission onusienne), la CEDEAO (Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest) et l'Organisation internationale de la francophonie. «Leurs observateurs pourront assister en même temps que les représentants des candidats à la centralisation des résultats», avait précisé M. Maïga. Pour la tenue d’élections crédibles, inclusives et apaisées dans un Mali uni, démocratique, divers et prospère, la Minusma conformément à son mandat, a apporté un appui logistique, technique et sécuritaire à l’État malien. 
Avec agences

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