Sept recrues en pleine crise financière

Crise financière ou pas, le Raja ne chôme pas sur le marché des transferts. Les Verts ont déjà enregistré l’arrivée, tenez-vous bien, de sept joueurs (Anas Jabroun, Ibrahima Nyasse, Saifeddine Alami, Soufiane Rahimi, Salaheddine Bahi, Mohamed Amine Routbi et Ilyas El Haddad). Certes, il est encore loin du record enregistré à l’époque du tandem Boudrika-Fakhir avec 16 recrues. Seulement, à l’époque, le Raja affichait une belle santé financière. Or la situation est sensiblement différente aujourd’hui, puisque le club croule sous une dette abyssale de 11 milliards de centimes. D’où la question de savoir pourquoi le club poursuit une politique dépensière, alors qu’il peut promouvoir ses jeunes joueurs et récupérer en même temps ceux qu’il avait cédés à d’autres clubs. Recruter pour recruter n’est pas une solution pour un club en crise. En plus de cela, on ignore réellement la vraie valeur des nouveaux arrivants puisqu’il ne s’agit pas de noms connus dans notre championnat. Et à cela s’ajoute la question de leur intégration au Raja. Par le passé, des joueurs aguerris dans notre championnat n’ont pas réussi à s’imposer chez les Verts, qui ont une culture footballistique et un style de jeu propre à eux. Au lieu de songer à recruter, la commission provisoire devrait plutôt s'atteler à épurer la dette pour assurer la pérennité du club le plus populaire du Maroc.