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Session extraordinaire du conseil national du PJD

Attendue depuis trois mois, la session extraordinaire du conseil national du Parti de la justice et du développement (PJD) a eu lieu samedi à Bouznika. Les activités de cette session ont focalisé notamment sur l’importance de serrer les rangs, la nécessité de maintenir l’alliance avec le Parti du progrès et du socialisme et l’intérêt des chantiers de réforme menés par le gouvernement. La position du parti quant à l’introduction de la «darija» dans le cursus de l’enseignement a également été longuement discutée.

Les militants du Parti de la justice et du développement membre du conseil national sont venus nombreux, samedi à Bouznika, pour prendre part aux travaux de la session extraordinaire de ce conseil. Ils avaient d'ailleurs appelé à cette réunion depuis le lancement du mouvement du boycott en avril dernier et avec encore plus d’insistance après la suppression du secrétariat d’État chargé de l’Eau qui était dirigé par Charafat Afilal. En effet, l’ordre du jour cette session prévoyait l’examen de la situation politique de ces derniers mois (le mouvement de protestation à Al Hoceïma et à Jerada, le mouvement de boycott, la crise avec le Parti du progrès et du socialisme...).
Lors de la présentation de son rapport politique devant les membres du conseil national, Saâd Eddine El Othmani, secrétaire général du PJD, a insisté sur les positions de sa formation concernant ces événements et ces actualités, mais également concernant plusieurs autres questions, tout particulièrement celle de l’unité de sa formation. Au nom de son parti, il a insisté sur la référence islamique du PJD au même titre que son action pour défendre les constantes du Royaume. 

M. El Othmani s’est beaucoup attardé pour expliquer l’importance de la réforme de l’enseignement et le rôle que va jouer dans ce sens la loi-cadre relative à l’éducation, qui est en phase de projet de loi. Selon lui, le fait que cela soit adopté sous le mandat de son gouvernement, dont le chef de file est le PJD, est un fait historique. Et cela fait des jaloux, estime-t-il, en attaquant directement Noureddine Ayouch qu’il a qualifié de quelqu’un qui exerce «la daïchia politique». De même, il a saisi cette occasion pour évoquer le bilan de son gouvernement qu’il a qualifié de positif. Dans ce cadre, il a mis en avant cinq axes auxquels le gouvernement accorde une grande priorité. Le premier est relatif au renforcement des droits de l’Homme et de la démocratie participative et a annoncé plusieurs actions qui seront menées prochainement dans ce domaine.

Le deuxième axe est celui de la protection de la dignité de l’être humain et des droits sociaux. À ce niveau, il a cité les actions menées ou qui le seront en matière des services sociaux, dans l’enseignement, l’emploi et la santé et auxquelles, précise M. El Othmani, une place de choix a été consacrée dans le projet de loi de Finances 2019. Il a souligné qu'en ce qui concerne l’emploi une vision est en cours de préparation région par région, ainsi qu’un forum national. Le troisième axe est relatif à la protection sociale et la réduction des disparités sociales. Il a évoqué, à ce titre, la mise en place d’une commission interministérielle de la protection sociale. Les deux autres axes annoncés concernent la promotion des investissements et la réforme administrative et la lutte contre la corruption. Par ailleurs, le secrétaire général du PJD a beaucoup défendu l’opportunité de l’alliance stratégique qui lie son parti au Parti du progrès et du socialisme (PPS). Il a tenu à réaffirmer que le PPS tient lui aussi à cette alliance, car il a aussi plus pour souci la réussite des chantiers de réforme dont le pays a besoin que le gain de portefeuilles ministériels. 
 

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