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Signature d’un accord pour favoriser l’intégration socioprofessionnelle des réfugiés dans le Royaume

L’Institut français de Rabat a abrité, mercredi dernier, la cérémonie de signature d’un accord visant à appuyer les efforts du Royaume aux fins d’améliorer les conditions des réfugiés au Maroc en facilitant leur accès aux services essentiels, comme la santé et l’éducation.

Signature d’un accord pour favoriser l’intégration socioprofessionnelle  des réfugiés dans le Royaume

Appuyer les efforts du Royaume visant à améliorer les conditions des réfugiés au Maroc et à favoriser leur accès aux services de base. Tel est l’objectif de la convention signée mercredi dernier à l’Institut français de Rabat. Signée par l’ambassadeur de France, Jean-François Girault, le directeur de l’Institut français au Maroc, Jean-Marc Berthon, et le représentant du Haut-Commissariat aux réfugiés (HCR) au Royaume du Maroc, Jean-Paul Cavaliéri, cette convention offrira notamment aux réfugiés des conditions privilégiées d’accès aux cours de langue dispensés par les Instituts français au Maroc.
Dans une allocution prononcée à cette occasion, l’ambassadeur de France a souligné que le Royaume s’était engagé, sous la haute impulsion de S.M. le Roi Mohammed VI, dans une ambitieuse politique d’accueil et de protection des réfugiés. Il a également rappelé que dans le cadre de sa stratégie nationale d’immigration et d’asile, le Maroc accueillait sur son territoire, dans près de 50 villes, plusieurs milliers de ressortissants du Moyen-Orient et d’Afrique, qui ont fui les conflits ou les persécutions. Le Royaume, a précisé le diplomate français, est un pays qui leur offre protection et assure leur accès aux services essentiels, comme la santé et l’éducation.

Jean-François Girault a par ailleurs déclaré en substance que «la France a déjà eu l’occasion de saluer cette politique qui fait du Maroc une référence et nos deux pays ont décidé, lors de leur dernière rencontre de haut niveau en novembre dernier, de faire de la question migratoire, sous tous ses aspects, une priorité de leur coopération». L’accord signé entre le HCR, l’ambassade de France et l’Institut français, selon l’ambassadeur, viendra appuyer les efforts du Maroc en direction des populations vulnérables que sont les réfugiés.
Dans une déclaration à la presse, le représentant du HCR au Maroc, Jean-Paul Cavaliéri, a souligné que l’accord visait à soutenir la stratégie nationale d’immigration et d’asile, lancée en septembre 2013 à l’initiative de S.M. le Roi Mohammed VI. «L’ambassade de France, l’Institut français et le HCR, ajoute-t-il, ont souhaité coopérer, plus particulièrement dans le domaine de l’éducation pour permettre aux réfugiés, par le biais de la langue française, d’accéder au marché du travail marocain». Il a aussi révélé que la plupart des réfugiés installés au Maroc disposaient d’un bon niveau d’éducation et de formation. Concernant la politique marocaine en matière d’immigration, Jean-Paul Cavaliéri a déclaré que le Maroc faisait office de modèle et d’inspirateur au niveau de l’ensemble de la région.

À cet égard, il a qualifié la stratégie nationale d’immigration et d’asile d’innovante, de progressiste et de volontariste. Le représentant du HCR a tenu à souligner que le Maroc disposait d’une légitimité internationale et continentale, en citant l’Agenda africain pour la migration contenu dans le Message adressé par le Souverain au 30e Sommet de l’Union africaine d’Addis-Abeba et dont lecture a été donnée par le Chef du gouvernement, Saâd Eddine El Othmani. En guise de conclusion, M. Cavaliéri a mis en exergue les différentes opérations humanitaires menées par le Maroc, comme c’est le cas de l’hôpital militaire au camp Zaâtari en Jordanie en faveur des réfugiés syriens ou l’aide d’urgence pour soulager les réfugiés Rohingyas au Bangladesh. En vue d’aider les réfugiés à s’intégrer socialement et à trouver un travail, l’ambassade de France a proposé au HCR, dans le cadre de cet accord, des cours de français dans les Instituts français de Casablanca, Rabat et Oujda en vue de les étendre, par la suite, à d’autres villes, notamment Tanger et Kénitra. 
 

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