La Convention-Cadre des Nations unies sur le changement climatique (CCNUCC) a présenté un nouveau rapport à la COP 24 qui indique qu'entre 1990 et 2016, les émissions de gaz à effet de serre des pays développés ont diminué de 13% entre 1990 et 2016.
En plus du soutien financier, les pays en développement bénéficient également, poursuit le rapport de la CCNUCC, du transfert de technologie et l’appui au renforcement des capacités locales. Cet appui constitue les bases de l’action climatique des pays en développement après 2020, date butoir de l'entrée en vigueur de l'Accord de Paris. «Dans les 15 pays émettant les plus grandes quantités de gaz à effet de serre, on estime que les conséquences de la pollution de l’air sur la santé représentent plus de 4% de leur PIB». Les mesures pour atteindre les objectifs de l’Accord de Paris nécessiteraient d’y consacrer environ 1% du PIB mondial, selon un rapport de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) également présenté à la
COP 24. Le transport est l'un des secteurs dans lequel l'effort de réduction des émissions de gaz à effet de serre se fait le plus ressentir et auquel une journée d'étude a été consacrée à Katowice. Il en est ressorti que le recours aux transports publics respectueux de l'environnement pourrait coûter environ 12% du budget des collectivités locales pendant au moins 8 ans.