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Le soutien financier aux pays développés a progressé de 13% à 49,4 milliards de dollars en 2016

La Convention-Cadre des Nations unies sur le changement climatique a rendu public à Katowice en Pologne, où se déroule la COP 24 jusqu'au 14 décembre, un rapport indiquant que les émissions de gaz à effet de serre des pays développés auraient diminué de 13% entre 1990 et 2016 en en raison d'actions climatiques. Cette diminution s'est accompagnée de l'augmentation de 13% à 49,4 milliards de dollars en 2016 en faveur des pays en développement.

Le soutien financier aux pays développés  a progressé de 13% à 49,4 milliards de dollars en 2016

La Convention-Cadre des Nations unies sur le changement climatique (CCNUCC) a présenté un nouveau rapport à la COP 24 qui indique qu'entre 1990 et 2016, les émissions de gaz à effet de serre des pays développés ont diminué de 13% entre 1990 et 2016. 
En y incluant l'état des sols, le changement d'affectation des terres et le secteur de la foresterie, la tendance des diminutions des émissions de gaz à effet de serre pourrait s'accentuer et sera de 17,9% à l'horizon 2020. En 2030, poursuit le rapport onusien, ces émissions devraient diminuer de 18,9%. Cette diminution des émissions de tels gaz responsables du réchauffement climatique s'est accompagnée de l'augmentation du soutien financier au bénéfice des pays en développement. «L’augmentation du soutien financier fourni par les pays développés aux pays en développement pourrait constituer un incitatif pour la transition vers un modèle de développement à faibles émissions et résilient au changement climatique», argumente la CCNUCC. Selon cette dernière, le soutien financier des pays développés au bénéfice des pays en développement a atteint 49,4 milliards de dollars en 2016, augmentant de 13% entre les périodes de référence 2013-2016. Ces fonds se répartissent comme suit : soutien à l’atténuation des émissions de gaz, 67% du total, l'adaptation au changement climatique, 15%, et soutien transversal, qui comprenant des projets portant simultanément à l'atténuation et à l'adaptation, 14%. Les 4% restants classés «comme autres» par le rapport. 

En plus du soutien financier, les pays en développement bénéficient également, poursuit le rapport de la CCNUCC, du transfert de technologie et l’appui au renforcement des capacités locales. Cet appui constitue les bases de l’action climatique des pays en développement après 2020, date butoir de l'entrée en vigueur de l'Accord de Paris. «Dans les 15 pays émettant les plus grandes quantités de gaz à effet de serre, on estime que les conséquences de la pollution de l’air sur la santé représentent plus de 4% de leur PIB». Les mesures pour atteindre les objectifs de l’Accord de Paris nécessiteraient d’y consacrer environ 1% du PIB mondial, selon un rapport de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) également présenté à la 
COP 24. Le transport est l'un des secteurs dans lequel l'effort de réduction des émissions de gaz à effet de serre se fait le plus ressentir et auquel une journée d'étude a été consacrée à Katowice. Il en est ressorti que le recours aux transports publics respectueux de l'environnement pourrait coûter environ 12% du budget des collectivités locales pendant au moins 8 ans. 
 

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