Pour «humaniser l’investissement en infrastructure», comme l’a déclaré le président de la Fédération Royale marocaine de football, le comité de candidature «Maroc 2026» a opté pour les stades modulables. Un choix qu’avait déjà opéré – en partie – l’Afrique du Sud lors de la Coupe du monde 2010 et qui commence à gagner du terrain sur le continent européen. Dotés d’un certain nombre de places permanentes et d’autres modulables (qui pourront être démontées après les événements organisés), ces stades disposent de plusieurs parties détachables afin de les adapter à différents événements. Les avantages qu’ils offrent sont assez convaincants :
Un investissement qui prend en compte l’après-Coupe du monde
Le président de la FRMF Fouzi Lakjaâ, lui, a mis l’accent sur un investissement qui sera réadapté aux besoins du pays : «La FIFA demande des stades de 40.000. Nous les réaliserons, mais ils seront ensuite réduits à moins de places. Aujourd’hui, c’est un mode d’action reconnu. On ne peut pas construire des enceintes aussi gigantesques alors que le besoin n’en existe pas. On opte donc pour ces structures modulables, beaucoup plus avantageuses et qui nous permettront d’humaniser l’investissement en football. C’est une première !» Le concept des enceintes modulables (ou modulaires) est basé sur «un stade en kit», pouvant être démonté aussi vite qu'il a été construit, où les gradins sont souvent construits sur des structures composées de tubes métalliques en aluminium, liés par des boulons puis revêtus pour donner une esthétique convenable. Une option qui permettra au Maroc de finaliser les stades «largement en avance par rapport aux délais imposés».