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Les stades modulaires, l'un des points forts du dossier marocain

Les stades modulaires, qui ont déjà conquis plusieurs pays européens et qui permettent une importante réduction des coûts en plus d’un temps de réalisation écourté de plus de 50%, constituent l’un des arguments phares de la candidature marocaine. Au lieu d’édifier des enceintes qui risquent de demeurer inexploitées à l’avenir, le Maroc proposera des gradins démontables, construits sur des structures composées de tubes métalliques en aluminium et liés par des boulons puis revêtus.

Les stades modulaires, l'un des points forts du dossier marocain

Candidat à l’organisation de la Coupe du monde pour la cinquième fois, le Maroc a pris différentes mesures pour maximiser ses chances, mais aussi pour garantir un développement durable et une candidature sans déperdition. Ainsi, pour «humaniser l’investissement en infrastructure», comme l’a déclaré le président de la Fédération Royale marocaine de football, le comité de candidature «Maroc 2026» a opté pour les stades modulables. Un choix qu’avait déjà opéré – en partie – l’Afrique du Sud lors de la Coupe du monde 2010 et qui commence à gagner du terrain sur le continent européen. Dotés d’un certain nombre de places permanentes et d’autres modulables (qui pourront être démontées après les événements organisés), ces stades disposent de plusieurs parties détachables afin de les adapter à différents événements. Les avantages qu’ils offrent sont très convaincants : une charge d’investissement beaucoup moins coûteuse, facilement amortissable, et une durée de construction très réduite par rapport aux structures permanentes. Lors de son tout premier point de presse dédié à la présentation du dossier marocain, en janvier, le président du Comité de candidature «Maroc 2026», Moulay Hafid El Alamy, paraissait conquis par l’idée : «C’est possible de faire des stades à 45 ou 50.000 places, pour ensuite les ramener à 20.000. Ce que vous récupérez peut ensuite être utilisé dans d’autres stades plus petits pour les agrandir. Il n’y aura donc pas beaucoup de déperdition. Autrefois, si les investissements étaient plus lourds, c’était à cause de l’infrastructure… N’ayez aucune inquiétude concernant les infrastructures. Le Maroc sera très largement prêt sur ce volet, ce n’est pas un sujet de débat aujourd’hui. À présent, on peut avoir un bateau avec 1.000 lits, un stade modulable… c’est des choses qui n’existaient pas, il y a eu un grand changement...» 

«On ne peut pas construire 
des enceintes aussi gigantesques alors que le besoin n’en existe pas»

Le président de la FRMF, Fouzi Lakjaâ, avait également mis l’accent sur un investissement qui sera réadapté aux besoins du pays : «La FIFA demande des stades de 40.000. Nous les réaliserons, mais ils seront ensuite réduits à moins de places. 
Aujourd’hui, c’est un mode d’action reconnu. On ne peut pas construire des enceintes aussi gigantesques alors que le besoin n’en existe pas. On opte donc pour ces structures modulables, beaucoup plus avantageuses et qui nous permettront d’humaniser l’investissement en football. C’est une première !» Le concept des enceintes modulables (ou modulaires) est basé sur «un stade en kit», pouvant être démonté aussi vite qu'il a été construit, où les gradins sont souvent construits sur des structures composées de tubes métalliques en aluminium, liés par des boulons puis revêtus pour donner une esthétique convenable.  
Une option qui permettra au Maroc de finaliser les stades «largement en avance par rapport aux délais imposés», comme l’assurent les responsables du dossier marocain. 

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