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La stérilité offensive et la passivité défensive ont mis fin au rêve des Lions de l'Atlas

Il y aura toujours ceux qui vont pointer du doigt l'arbitrage ou dire que le VAR n'est pas fait pour les petites équipes pour justifier l'élimination prématurée des Lions de l'Atlas en Coupe du monde après seulement deux matchs disputés. Or l'élimination est surtout due à deux facteurs clés : la stérilité offensive et la passivité défensive.

La stérilité offensive et la passivité défensive ont mis fin au rêve des Lions de l'Atlas

Le bilan des Lions de l'Atlas en Coupe du monde après deux matchs disputés est zéro but marqué et deux buts encaissés. Et cela donne zéro point au tableau d'affichage. La réalité du football est implacable. Hervé Renard, toujours sous l'effet de la déception et de la colère après l’élimination, a pointé du doigt l'arbitrage. Peut-être qu'il y avait faute de Pepe sur Khalid Boutaïb, mais les Lions de l'Atlas avaient 86 minutes pour égaliser et peut-être l'emporter. Ils ont échoué dans cette mission malgré 64% de possession de ballon. Autrement dit, Hervé Renard et son staff n'ont pas réussi à mettre au point ce secteur. Et pourtant, le technicien français a assuré à la veille du match face à l'Iran que son équipe a atteint le niveau qu'il souhaitait. La compétition a montré le contraire.

La défense, le secteur de confiance devenu talon d'Achille
Les Lions de l'Atlas sont arrivés en Coupe du monde avec le statut de l'une des meilleures défenses avec seulement 1 but encaissé dans toute la phase des éliminatoires. C’est cette solidité qui leur a permis de se qualifier. Aujourd'hui, force est de constater que cette solidité leur a fait défaut. Sur le match contre l'Iran, les Lions de l'Atlas ont fait preuve de fébrilité défensive en offrant deux caviars aux Iraniens en première mi-temps. Au final, c'est le malheureux Aziz Bouhadouz qui offre les trois points à la team Melli.
D'ailleurs, Carlos Queiroz a expliqué devant les journalistes le guet-apens qu'il a tendu aux Lions de l'Atlas pour les faire sortir du match en provoquant chez eux de la frustration et ensuite un effondrement physique. Sur ce match, Renard a montré ses limites avec son coaching complètement raté.

Face au Portugal, la défense marocaine était passive. Elle n'a pas montré d'autorité et de rigueur sur le but encaissé. Difficile d'aller chercher d'autres causes à l'élimination que le fait que l'équipe n'était pas encore prête à 100% à ce genre de match de très haut niveau. Quand Hervé Renard assure en conférence de presse d'après-match face au Portugal que «les Marocains doivent être fiers de leur équipe éliminée», cela constitue une fuite en avant. Il devait reconnaître plutôt les erreurs qu'il a commises et nous expliquer les raisons de l'élimination. On n'attend pas de lui qu'il nous dise qu'on doit être fier de notre sélection parce qu'on l'est toujours, quel que soit le résultat. 


DNES à Moscou, Abderrahman Ichi

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