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Tarek Mustapha : «À un certain moment, il faut savoir dire stop !»

Quelques minutes après la défaite enregistrée face au Raja au complexe Mohammed V, le coach égyptien du RCOZ, Tarek Mustapha, est apparu abattu pendant le point de presse d’après-match, annonçant sa démission de l’équipe de Oued Zem par la phrase suivante : «Je leur souhaite le plein succès, avec un entraîneur plus chanceux que moi».

Tarek Mustapha : «À un certain moment, il faut savoir dire stop !»
Ph.Seddik

L’échec de mercredi face au Raja a, paraît-il, mis fin à la patience de l’entraîneur égyptien Tarek Mustapha, qui a pratiquement jeté l’éponge en conférence de presse d’après-match. Sans évoquer le terme démission, l’ancien coach du DHJ a fait comprendre que la série de résultats négatifs l’a complètement désarmé : «Je remercie le bureau dirigeant du RCOZ, les joueurs et toute la ville de Oued Zem, pour tout le soutien qu’ils m’ont manifesté pendant la période où j’ai travaillé ici. Je leur souhaite le plein succès, avec un entraîneur plus chanceux que moi, car en toute sincérité, je suis exténué ! J’estime que la tâche est beaucoup trop compliquée pour moi et je ne peux que leur souhaiter une bonne continuation sans moi. Je réitère mes remerciements aux joueurs, ceux qui étaient parmi nous l’année dernière aussi… Je remercie le staff qui a fourni de grands efforts : très sincèrement, nous sommes l’équipe avec les moyens les plus limités de la Botola D1, de loin les plus désavantagés financièrement. Nous avons quand même essayé de dépasser ces difficultés et de défier les obstacles, mais à un certain moment il faut dire stop ! Je suis vraiment malchanceux». Si sa démission venait à se concrétiser par une demande écrite et était acceptée par le bureau du RCOZ, Tarek Mustapha deviendrait le septième entraîneur à quitter son club de Botola D1 depuis l’entame de la saison 2018-2019. Les précédents départs ont été enregistrés au Wydad (Faouzi Benzarti et René Girard), au Chabab Rif Al Hoceimi (Mimoun Ouaâli), à l’Ittihad de Tanger (Driss Lamrabet), au Difaâ Hassani d’El Jadida (Abderrahim Talib) et à l’AS FAR (M’Hammed Fakhir). 

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