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Le taux d’élèves scolarisés a augmenté de 20%

Dans une note publiée le 7 août, la Banque mondiale estime à 80% le taux des habitants des zones rurales marocaines qui bénéficient d’un réseau routier en bon état. Ce progrès a été évalué au terme du projet portant sur le financement supplémentaire qui vise à combler un déficit de financement du deuxième Programme national de routes rurales. Les montants engagés sont de 131 millions de dollars. La réduction de la pression sur les ressources naturelles et la progression du taux de scolarisation des filles sont les résultats «inattendus» soulignés par la Banque mondiale. Dans les villages desservis par le projet de la Banque mondiale des routes rurales, le taux d’élèves scolarisés a augmenté de 20%.

À la clôture, fin 2017, du projet portant sur le financement supplémentaire qui vise à combler un déficit de financement du deuxième Programme national de routes rurales, la Banque mondiale a publié une note dans laquelle elle estime qu'au Maroc, 80% des populations des zones rurales bénéficient d'une route goudronnée en bon état et praticable en toute saison. C'est donc un bond de 30% qui a été réalisé depuis 2005, époque durant laquelle ce taux n'était que de 50%, écrit la Banque mondiale dans une note publiée le 7 août. 

«Le financement supplémentaire vise à combler un déficit de financement dans le deuxième Programme national de routes rurales. Le prêt supplémentaire financera environ 1.300 km de réhabilitation ou de modernisation de routes rurales y compris de petites infrastructures routières complémentaires déjà sélectionnées en 2005», peut-on lire dans la fiche technique du projet. Les montants supplémentaires engagés sont de 131 millions de dollars. «Le Maroc a fait appel au soutien technique et financier de plusieurs bailleurs, dont la Banque mondiale qui a apporté une aide totale de 180 millions d’euros par le biais de trois prêts accordés en 2006, 2010 et 2014», rapporte la Banque mondiale dans sa dernière note. Vu les progrès réalisés, Marie Françoise Marie-Nelly, directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Maghreb, a mis l'accent sur les résultats «inattendus» de la généralisation des routes en bon état en milieu rural : «Une récente enquête menée auprès des habitants a montré que, grâce au programme, le taux de scolarisation à l’école primaire a fortement augmenté dans les régions rurales, où l’on observe notamment une progression très encourageante de 7,4% du taux de scolarisation des filles». L'autre effet collatéral et non des moindres, la préservation de l'environnement. La bonbonne de gaz étant désormais livrée à domicile grâce à la route, la pression exercée sur les ressources naturelles s'en trouve amoindrie. «Elles (les femmes, ndlr) n’ont plus à s’acquitter de corvées pénibles comme aller chercher du bois pour cuisiner et se chauffer», poursuit Marie Françoise Marie-Nelly. À ce sujet, le Haut Commissariat aux eaux et forêts et à la lutte contre la désertification estime qu'au niveau national la consommation annuelle de bois pour la cuisson et le chauffage est de 11,3 millions de tonnes. «Notre soutien à ce programme était au cœur de notre mission de réduction de la pauvreté et de partage de la prospérité. À chacune de nos visites dans les régions bénéficiant du programme, nous constatons à quel point la vie quotidienne de la population s’améliore», conclut la directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Maghreb.                 

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